Après la série et malgré les critiques négatives, on a (re)joué à Fallout 76

Belle surprise

Après la série et malgré les critiques négatives, on a (re)joué à Fallout 76

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Par François Faribeault

Publié le

On a testé le jeu six ans après sa sortie.

Depuis le succès de la série Prime Video Fallout, la saga de jeux vidéo a vu son nombre de joueurs exploser. Beaucoup de joueurs ont repris de vieilles parties sur Fallout 3 et Fallout: New Vegas, pendant que d’autres ont découvert Fallout 4 et Fallout 76. Si les anciens épisodes ont été accueillis avec amour, et à juste titre, ce n’est pas le cas de Fallout 76. Sorti en 2018, Fallout 76 a été énormément critiqué. Le jeu s’est révélé être un MMORPG rempli de bugs gâchant l’expérience des joueurs. Aussi, les fans souhaitaient un Fallout 5 et non un jeu en ligne multijoueur. Dans notre classement des jeux Fallout, on l’avait même classé 7e sur 9. Ce dernier mois, Fallout 76 renaît de ses cendres. Alors, après avoir poncé les premiers jeux et terminé de fond en comble Fallout 4, on a décidé de laisser une nouvelle chance au dernier bébé post-apocalyptique des studios Bethesda, qui, depuis, a été maintes fois mis à jour. Et on n’a pas été déçus.

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Une entrée en lice prenante

Ce qu’on adore dans les jeux Fallout (et les The Elder Scrolls aussi), ce sont déjà leurs introductions. Dans Fallout 3, on commence bébé. Dans New Vegas, on se fait tuer. Et dans Fallout 4, on se fait cryogéniser. Fallout 76 débute d’une manière différente. On sort de notre Abri seulement vingt-cinq ans après la fin du monde pour découvrir les Appalaches, une zone montagneuse et boisée qui a l’air de ne pas trop avoir morflé. Même si ça manque un peu de peps, ça reste agréable. On apprécie le système de cartes en guise d’arbre de compétences et on s’amuse à faire ce qu’on veut, les quêtes principales n’étant là que pour nous guider. De notre côté, on s’est écartés du droit chemin pour aller visiter les coins les plus curieux de la carte. On est morts plusieurs fois. On a pris une bombe nucléaire sur la tête. On a aimé.

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Un jeu de survie accessible

L’élément important du jeu, c’est la survie. Le jeu nous engage tout de suite dans la gestion de l’eau, de la nourriture et des radiations tout en nous faisant participer à la construction et la gestion d’un C.A.M.P. Des compétences viennent aussi nous aider pour alléger notre matériel et renforcer nos défenses immunitaires. Bon, si l’idée est chouette, on reste sur notre faim tant la difficulté est basse. Pour vous dire, la santé de notre personnage n’a jamais été mise en danger par des maladies ou autres, même avec 75 % de vie en moins pour cause de radiations. Si on respecte l’ordre des zones, les ennemis sont peu challengeants. Vous souhaitez de l’excitation ? Attaquez-vous à un autre joueur au niveau bien plus élevé que le vôtre. Vous deviendrez alors une cible pour tout le serveur. Et c’est drôle de vivre dans la peur.

Le vrai plus : le multijoueur

C’est ici que l’expérience Fallout 76 peut plaire ou pas aux fans des jeux précédents. Dès le départ, on s’était juré de jouer uniquement en solo, afin de vivre dans la nostalgie de New Vegas, mais travailler en équipe est un élément qui offre des avantages non négligeables. Rien que pour le bonus d’intelligence, ça vaut le coup. Mais ce qui est encore mieux, ce sont les événements d’équipe, qui permettent de partager de belles expériences pleines d’adrénaline. Les quêtes sont plus ou moins originales, mais l’humour est toujours présent. De façon générale, on est tombés sur d’anciens joueurs accueillants et gentiment trolleurs ou de nouveaux joueurs comme nous complètement perdus mais marrants.

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Fallout 76 n’est clairement pas à la hauteur de Fallout 3 et Fallout: New Vegas. Mais pour moins de 10 euros grâce à la promotion, le jeu est une chouette expérience qui fait résonner en nous la curiosité, l’appréhension et nos envies de fin du monde.