5 comédies géniales qu’il est encore temps de rattraper

5 comédies géniales qu’il est encore temps de rattraper

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Par Florian Ques

Publié le

Lassé·e·s des drames trop sombres ou déprimants ? Faites un break avec cette sélection de comédies aussi barrées que sérieusement désopilantes.

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De True Detective à The Leftovers, en n’oubliant pas la majorité des volets one shot de Black Mirror, on dénombre pas mal de séries qui font sacrément bader post-visionnage. Pour compenser, ce n’est pas une mauvaise idée que d’enchaîner avec un épisode (ou deux, ou trois, ou…) de comédie. Si vous en êtes encore à votre énième marathon Friends grâce à Netflix, ou à l’intégrale en DVD pour les puristes, sachez que ces dernières années ont vu naître une poignée de séries originales et hilarantes. Au cas où vous seriez en manque total d’inspiration, on s’est chargés de dénicher cinq shows qui risquent de faire du bien à vos zygomatiques.

Alone Together

© Freeform

À Los Angeles, on croise des mannequins en devenir, des acteurs talentueux qui veulent faire décoller leur carrière… et puis il y a Benji et Esther, deux BFF inséparables qui ne cessent de vouloir s’incruster dans ce microcosme sélectif et glamour de la Cité des Anges, qu’importent les moyens à mettre en œuvre. Le truc, c’est que ces deux millennials sont un peu spéciaux et souffrent clairement de codépendance affective, se tirant d’ailleurs vers le bas à la moindre occasion.

Dans la lignée de séries comme Atlanta ou Insecure, la méconnue Alone Together est ce qu’on pourrait désigner une “comédie d’auteur”, dans le sens où ses acteurs principaux sont également les créateurs et scénaristes. Ici, on retrouve aux commandes Benji Aflalo et Esther Povitsky, deux humoristes à l’aube de leur prometteuse carrière. Certains reconnaîtront peut-être la moitié féminine de ce tandem, maintes fois apparue dans Crazy Ex-Girlfriend. Grosso modo, Alone Together, c’est un humour absurde et des dialogues en rafale venant faire concurrence à Gilmore Girls.

Grown-ish

© Freeform

Fini les années lycée, Zoey Johnson pose ses valises dans les dortoirs du campus de Cal U, son plan B, n’ayant pas été acceptée par l’université qu’elle désirait réellement. Une fois la déception passée, place à l’éclate totale. Zoey va très vite rassembler une petite bande de potes, venant des quatre coins des États-Unis, voire du monde. Il y a Aaron, l’activiste tatoué, Ana, sa colocataire pieuse qui tente de se dévergonder, ou encore les jumelles décalées Jazlyn et Skylar, d’ailleurs interprétées par le duo musical Chloe x Halle.

Comme son nom l’indique, Grown-ish est un spin-off de la comédie à succès Black-ish, centrée sur une famille afro-américaine ouvertement déjantée. Cette série dérivée est donc focalisée sur la fille aînée du clan Johnson tandis qu’elle quitte le cocon familial pour prendre son envol. Elle nous fait notamment part de ses réflexions sur la vie grâce à des scènes face caméra à la Malcolm. Rassurez-vous, il n’est pas nécessaire d’avoir suivi avec ferveur la série mère pour apprécier Grown-ish, qui sait se montrer aussi drôle que sincère dans son traitement de thématiques relatives à l’entrée dans l’âge adulte.

Superstore

© NBC

Vous vous êtes déjà demandé·e·s ce que faisaient les employé·e·s de votre Franprix du coin pendant que vous faites vos emplettes ? Superstore a la réponse. Amy, Jonah et tous les autres ont un point commun : ils bossent tous pour Cloud 9, une chaîne de supermarchés américaine où il est possible de trouver tout, absolument tout. A priori plutôt monotone, leur quotidien est rythmé par des clients farfelus… mais surtout par les petites embrouilles qu’ils arrivent à se créer entre eux, souvent à la limite de l’absurde.

C’est indéniable, Superstore est, sur le papier du moins, l’une des nombreuses héritières de The Office, pionnière dans le sous-genre spécifique des “workplace comedies” (comprendre comédies se déroulant sur un lieu de travail particulier). Bien qu’elle n’arrive pas à la cheville de son aînée, Superstore n’en reste pas moins efficace avec tout un panel de personnages aux caractères bien particuliers qui ne font que les rendre plus attachants. Puis la série signe aussi le retour d’America Ferrera (Ugly Betty) sur le petit écran, et ça, c’est plutôt cool.

The Middle

© ABC

Bienvenue à Orson, bourgade tout ce qu’il y a de plus paisible au cœur de l’Indiana. C’est là que vivent Mike et Frankie, deux parents issus de la classe moyenne, ainsi que leurs trois enfants : Axl, l’aîné fainéant et bordélique qui mise tout sur son charisme naturel, Sue, la cadette maladroite un peu loseuse à l’optimisme inébranlable, et enfin Brick, le plus jeune, un passionné de littérature aux tocs pour le moins atypiques (il aime répéter tout ce qu’il dit en murmurant). Au fil des épisodes, on est invités à les voir grandir, évoluer, trouver l’amour… et surtout se mettre dans des situations pas possibles.

Si vous êtes passés à côté de The Middle, c’est bien dommage puisqu’elle s’apprête à tirer sa révérence… après neuf saisons à l’antenne. Oui, neuf saisons. Et en prime, elle s’éteint à la demande de ses créatrices, Eileen Heisler et DeAnn Heline, ce qui représente un luxe qu’assez peu de séries ont pu se payer. Mais il n’est pas trop tard pour la rattraper. Si vous êtes fanas d’humour bourrin et vulgaire, passez votre chemin. The Middle préfère miser sur un comique plus conventionnel, avec beaucoup de bienveillance. Et parfois, ça ne fait pas de mal.

The Mick

© Fox

Irresponsable, immature et très portée sur la boisson, Mickey délaisse sa vie de débauche à Rhode Island pour s’incruster à une fête organisée par sa sœur, qui s’est mariée à un bon parti et baigne dans une vie de richesse et d’élégance. Tout part en vrille lorsque les époux se font coffrer par les flics pour détournement de fonds, laissant ainsi Mickey en charge de l’immense villa… mais aussi de leurs trois gosses. Il y a Sabrina, la lycéenne populaire pourrie gâtée et capricieuse, Chip, le rouquin loser et trouillard, et enfin Ben, le petit dernier attendrissant, et aussi bien creepy par moments.

Alors là, on tient l’exact opposé de The Middle. Lointaine descendante de It’s Always Sunny in Philadelphia (dans laquelle jouait déjà l’excellente Kaitlin Olson), The Mick est complètement barrée. Pourtant diffusée sur un grand network, elle se permet des choses que d’autres comédies n’osent pas, comme faire manger les cendres d’une urne à un gamin de 10 ans ou encore faire exploser une mamie après qu’elle a fait tomber sa clope sur sa bombonne d’oxygène. Trash et irrévérencieuse, elle ne cesse de repousser ses propres limites épisode après épisode, et il sera difficile de trouver plus déglinguée à l’antenne actuellement.