Cinq pépites à retenir du Festival Séries Mania

Cinq pépites à retenir du Festival Séries Mania

photo de profil

Par Marion Olité

Publié le

Le Festival Séries Mania a refermé ses portes dimanche. Après 10 jours d’intense marathon, on fait le point sur nos coups de coeur. 

À voir aussi sur Konbini

#1 NSU German History X (Allemagne)

#2 Nobel (Norvège)

#3 El Marginal (Argentine)


Grand Prix du jury international présidé par David Chase, El Marginal est une petite bombe signée Sebastian Ortega, producteur et scénariste argentin passionné par l’univers carcéral. Le pitch, un ex-policier infiltre la prison de San Onofre pour tenter de découvrir qui retient en otage la fille d’un juge – annonçait un nouveau Oz.
Et si la violence est évidemment une composante inévitable de la série, El Marginal a le bon goût d’adopter un ton tragi-comique qui n’appartient qu’à elle. Elle se joue des clichés sur la prison (notamment sur les homosexuels) avec espièglerie. Un must-see, qui devrait bientôt arriver en France.

#4 Cleverman


Un peu à la manière des séries sociétales et fantastiques anglaises type Misfits ou le récent The Aliens, cette série australienne imagine un futur proche réaliste avec une touche de fantastique : des mutants à la force considérable, considérés comme des sous-humains, tentent de survivre à l’oppression des humains. La clé vers un monde meilleur pourrait venir des aborigènes australiens, et du “Cleverman”, qui a le pouvoir de réconcilier les deux mondes.
Voilà une série qui porte bien son nom. Divertissante et intelligente, elle nous plonge dans la culture peu connue et si intrigante des aborigènes australiens, et notamment la façon dont ils utilisent le conte. A travers Cleverman, Ryan Griffen pointe évidemment du doigt la situation actuelle des aborigènes, qui en bavent autant que les Indiens d’Amérique mais sont moins médiatisés, en Europe du moins. Le parallèle entre les mutants et les conditions des réfugiés de guerre est aussi bien présent.

#5 Au-delà des murs