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En images : les concept arts officiels du monstre de Stranger Things

En images : les concept arts officiels du monstre de Stranger Things

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Par Adrien Delage

Publié le

Les dessins du Demogorgon foutent autant les jetons en dessin qu’à l’écran. Attention, spoilers.

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Les deux artistes Mikhail Rakhmatullin et Nuttavut Baiphowongse ont été engagés par Netflix pour bosser sur Stranger Things. La plateforme américaine leur a demandé en particulier de dessiner le monstre à l’origine de l’enlèvement de Will et d’autres enfants de la petite ville de Hawkins. C’est donc en partie grâce à leur travail qu’on leur doit cette créature xénomorphe terrifiante.

Sur certains concept arts, on distingue clairement la volonté des deux créateurs de donner un aspect plus bestial à la créature. Sa façon de se tenir et de se cambrer évoque les velociraptors de Jurassic Park et leurs griffes acérées.

Sur d’autres images, son corps nous rappelle au bon souvenir des endoparasitoïdes extraterrestres de la franchise Alien. Reste la gueule, qui prend la forme d’une plante carnivore proche de celle qui déboule de la cheminée dans Jumanji.

Cet aperçu du Demorgogon nous permet de “l’admirer” sous tous les angles. Dans la série, il apparaît pleinement à nos yeux seulement lors des derniers épisodes de la série. Le duo d’artistes a également élaboré quelques ébauches du monde à l’envers, d’où la créature est originaire.

Au cours d’une interview avec Vice, l’acteur Mark Steger, qui se cache dans le costume du monstre, s’est montré tout aussi intrigué et fasciné par la chimère que les spectateurs :

“Il saigne. Ou alors ils saignent, ou elle saigne. Je ne sais pas quel pronom utiliser pour le monstre. Pour moi, c’est à la fois une plante et un animal.”

Chaque jour, le comédien devait patienter une quarantaine de minutes avant d’enfiler son costume et les animatroniques, un élément du corps robotisé pour la tête du Demogorgon notamment. “C’était comme si j’étais à moitié une marionnette, ajoute-t-il au cours de l’interview. J’étais à moitié une machine. Mais j’étais aussi en partie humain, pour animer tout le truc.