Elisabeth Moss raconte l’indicible dans le trailer glaçant de The Handmaid’s Tale

Elisabeth Moss raconte l’indicible dans le trailer glaçant de The Handmaid’s Tale

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Par Delphine Rivet

Publié le

Elisabeth Moss voit le monde basculer dans une dictature qui asservit les femmes et les réduit à leur fonction de génitrice.

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Une fois de plus, une dystopie en dit plus long sur le monde dans lequel on vit que sur celui dans lequel elle s’établit. Dans le cas de The Handmaid’s Tale, adaptée de La Servante écarlate, roman de l’auteure canadienne Margaret Atwood paru en 1985 et récompensé par plusieurs prix littéraires, les États-Unis ont laissé place à la république de Gilead. Ce nouvel ordre, dont les mœurs sont désormais dictées par une religion d’état, a fait des femmes des esclaves.

Les droits les plus élémentaires leurs sont arrachés. La seule chose que l’on attend d’elles dans cette société totalitaire, c’est d’être des servantes, des épouses ou des putains. Et, parce que la liberté vient avec la connaissance, on leur enlève aussi la possibilité de s’éduquer. Les hommes au pouvoir n’ont que faire d’une femme qui pense.

Le plus troublant dans ce trailer, c’est l’avertissement qu’il assène dès les premières secondes : “C’est comme ça qu’on a laissé faire. Quand ils ont massacré le congrès, on ne s’est pas réveillé. Quand ils ont blâmé les terroristes et suspendu la Constitution, on ne s’est pas réveillé non plus.” Difficile de ne pas faire le lien avec la situation politique aux États-Unis.

Après Mad Men et Top of the Lake, Elisabeth Moss s’apprête à livrer une nouvelle prestation de haute volée, aux côtés d’Alexis Bledel (Gilmore Girls), Samira Wiley (Orange Is the New Black), Yvonne Strahovski (Chuck) et Joseph Fiennes (American Horror Story). L’adaptation de The Handmaid’s Tale, écrite par Bruce Miller, fera son arrivée sur Hulu le 25 avril prochain.