“It’s not TV, it’s HBO” : histoire d’une chaîne sans complexes

“It’s not TV, it’s HBO” : histoire d’une chaîne sans complexes

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Par Lorraine Besse

Publié le

Les prémices : sexe, violence et nudité

Showtime, FX, AMC : une concurrence redoutable

Comment l’expliquer ? Tout simplement parce qu’en étant témoin du succès de la méthode HBO, les autres chaînes ont voulu l’imiter. Plus audacieuses, plus ambitieuses, ses compétitrices rattrapent vite HBO qui perd peu à peu le statut d’exception sur lequel elle s’était basée. Des séries comme 24, Desperate Housewives et Lost prennent vie, surprenant le public par leur originalité.
L’influence d’HBO sur les networks se retrouve également dans les rythmes de diffusion, qui deviennent moins rigides (à divers moments de l’année, sans rediffusions). Mais HBO n’a pas seulement eu d’impact sur les chaînes publiques : suivant son exemple, d’autres chaînes câblées sont également apparues. Showtime s’est présentée dès sa création en 1976 comme le concurrent direct d’HBO, produisant des séries telles que The L Word, Queer as Folk, ou Dead Like Me. Mais, contrairement à son mentor, elle s’oriente plus vers les séries de science-fiction.
Plus tard, en 1994, c’est à FX qu’il faut prêter attention. Avec Nip/Tuck, Damages, The Shield, et aujourd’hui American Horror Story, la nouvelle venue n’hésite pas à s’aventurer dans le domaine sulfureux dont HBO avait fait sa marque de fabrique. Enfin, dès l’arrivée d’AMC, que The Walking Dead et Breaking Bad propulsent sur le devant de la scène, le paysage télévisuel est transformé.
Les petites sœurs de HBO prennent le dessus, profitant de sa période de creux. Leurs productions se font plus populaires, plus intrigantes, aussi. HBO parviendra à sauver sa réputation grâce à la production de quelques mini-séries telles que Band of Brothers. Mais, en général, la chaîne se perd dans la reproduction de son modèle gagnant… Sans parvenir toutefois à retrouver le souffle irrévérencieux de ces premières années.

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