À la découverte de Pigeons & Dragons, l’épopée interactive d’Arte

À la découverte de Pigeons & Dragons, l’épopée interactive d’Arte

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Par Florian Ques

Publié le

Un Kaamelott version figurines 3D, ça vous tente ?

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Le roi Arthur et les chevaliers de la Table ronde peuvent se rhabiller, la relève est là avec Godefroy, Maurice et Francis. Ce trio excentrique prend les rênes de Pigeons & Dragons, la toute dernière série d’animation proposée par Arte. Alliant décors médiévaux et stop motion, ce format court dépeint avec un humour décalé les mésaventures d’un groupe de cavaliers… en figurines.

Dans la lignée de Wallace et Gromit et de Chicken Run ayant squatté les grilles des programmes de M6 pendant des années, Pigeons & Dragons a recours à l’animation en volume pour mettre en situation ces chevaliers déjantés. Un parti pris suffisamment bien exploité qui, associé à un doublage réussi, donne lieu à des scènes aussi grotesques que délirantes.

Quand Kaamelott rencontre Wallace et Gromit

Peu présent sur le petit comme sur le grand écran les années passées, le stop motion est ici remis au goût du jour avec une tonalité résolument contemporaine. Les trois héros losers de Pigeons & Dragons cumulent les epic fails dans leur quête obstinée de reconnaissance. Une sorte de course aux likes médiévale où leur réseau social de prédilection n’est pas Facebook, mais bel et bien les pigeons voyageurs.

Derrière ce projet se cache Nicolas Rendu, lequel bossait jusqu’ici sur un autre format de la plateforme Arte Creative, Tout est vrai (ou presque). Pour cette épopée aux frontières de l’absurde, il a mis en place un dispositif interactif afin de faire participer les utilisateurs du site Web. Un procédé explicité par la phrase d’accroche du show : “La série dont vous faites les méchants.

Vous l’aurez compris : plusieurs mois avant le tournage de la série animée, des descriptions superficielles des méchants de chaque épisode étaient rendues disponibles. Le pouvoir était ensuite donné aux internautes puisque ces derniers étaient libres de personnaliser tous ces antagonistes. Traits de caractère particulier, détails physiques, backstory… tout était permis. Les personnages sélectionnés étaient ensuite dessinés, modélisés et enfin imprimés en 3D.

Avec une durée moyenne de 3 minutes par épisode, cette shortcom animée vaut définitivement le détour et saura séduire les adeptes de la regrettée Kaamelott. Pour une immersion totale, les péripéties de ce trio royalement WTF seront disponibles sur Arte Creative à compter du 16 janvier prochain.