The Long Road Home : une plongée intimiste dans le traumatisant “Black Sunday” de la guerre d’Irak

The Long Road Home : une plongée intimiste dans le traumatisant “Black Sunday” de la guerre d’Irak

photo de profil

Par Adrien Delage

Publié le

Avis aux amateurs de thrillers militaires et de patriotisme américain. Attention, spoilers.

À voir aussi sur Konbini

En cette rentrée sérielle 2017 plutôt chargée, les networks américains ont retrouvé une certaine passion pour les séries militaires. The Brave chez NBC, SEAL Team chez CBS et Valor chez the CW traitent des conflits contemporains et de la bataille contre le terrorisme. Des créations sans réel intérêt, ce qui se reflète dans des audiences en berne. En novembre, c’est la petite chaîne National Geographic (déjà à l’œuvre cette année sur la fascinante Genius) qui tente à son tour sa chance en nous replongeant dans une journée très précise de la guerre d’Irak avec la mini-série The Long Road Home.
En avril 2004, la coalition composée des forces irakiennes et américaines travaillait à préserver la paix dans un pays désorganisé par la perte de son leader tyrannique, Saddam Hussein. À Bagdad, l’Armée du Mahdi, une milice islamiste, tente de prendre le pouvoir par les armes. Pour contrer leur mouvement, le gouvernement américain dépêche sur place une unité pour aider et protéger la population. Mais dès le début de leur opération, ils sont attaqués et pris en embuscade par un groupe d’insurgés dans le quartier de Sadr City.
Cet événement tragique pour l’armée américaine, qui a depuis été surnommé le “Black Sunday” (“dimanche noir”), a vu huit soldats tomber au combat. C’est cette histoire, ou plus précisément celle des hommes de la patrouille de la 1re division de cavalerie US, que nous raconte The Long Road Home.

Un récit documentaire prenant

Le symbole d’un échec