AccueilPop culture

Les références pop culture de la saison 3 de Stranger Things : épisode 5

Les références pop culture de la saison 3 de Stranger Things : épisode 5

Image :

Ⓒ Netflix/Orion Pictures

avatar

Par Adrien Delage

Publié le

De Terminator à The Thing en passant par Halloween 2, voici tous les easter eggs de l'épisode "The Flayed".

C’est par ici pour les références de l’épisode 4, “The Sauna Test”. Attention, spoilers.

À voir aussi sur Konbini

#5. “The Flayed”

(Via YouTube)

Pas toujours très subtil dans son comportement, Hopper fait campagne pour que “Smirnoff” devienne le surnom attitré d’Alexei. Si certains fans y ont vu une référence à la marque de vodka, le shérif d’Hawkins fait en réalité un clin d’œil à l’humoriste Yakov Smirnoff, qui s’est imposé sur la scène du stand-up de Los Angeles dans les années 1980. 

Ce comédien, né en Ukraine et parti vivre aux États-Unis à la fin des seventies, était connu pour ses sketchs télévisés portant sur l’inversion des clichés entre les deux blocs de la Guerre froide. Yakov Smirnoff s’est fait connaître pour ses comparaisons tordantes entre les deux puissances, si bien qu’il a finalement reçu la nationalité américaine le 4 juillet 1986. Comme Alexei dans Stranger Things, il était parfois troublé par l’American way of life et ses excès.

Ⓒ Netflix/Orion Pictures

La coupe de cheveux, les pas lourds, les yeux de meurtrier, les déplacements à moto, la veste noire, sa façon de tirer avec son pistolet… Tout dans l’apparence de Grigori, le tueur à gages soviétique incarné par Andrey Ivchenko, évoque le T-800 du Terminator (1984) de James Cameron.

La série va encore plus loin dans la référence quand Hopper tabasse le maire Kline pour découvrir l’identité de l’assassin russe. Il le surnomme alors “Arnold Schwarzenegger“, comme l’interprète original du cyborg.

[ field name = _embed2 ]

Peu après, on retrouve Hopper et Grigori en pleine confrontation. Le shérif surprend l’assassin par-derrière et le braque avec son arme. La scène fait écho à celle de Piège de cristal (1988) dans laquelle  John McClane pointe son flingue sur la tempe de Karl Vreski. Quand le héros menace de tirer, le bras droit de Hans Gruber répond alors : “Policemen have rules.” Une réplique reprise à l’identique par Grigori dans cet épisode de Stranger Things

Dans cette même scène, Hopper lui promet de “blow some daylight” si le Soviétique ne pose pas son flingue. Une réplique qui évoque The Living Daylights (Tuer n’est pas jouer, 1987) de John Glen, où Timothy Dalton incarnait James Bond pour la première fois. Dans cette nouvelle adaptation des romans de Ian Fleming, l’agent 007 devait également affronter une montagne de muscles russe.

Ⓒ Netflix/DC Comics

L’épisode est décidément placé sous le signe des robots. Toujours pris au piège dans la base secrète soviétique, Steve, Dustin, Robin et Erica tentent de percer à jour les composants de la substance verte. L’un d’eux évoque le prométhium, qui est bien un élément chimique du tableau périodique, mais a aussi une tout autre utilité dans le monde des comics.

C’est le composant qui a permis à Victor Stone de devenir Cyborg chez les super-héros DC. Dustin, qui avait déjà mentionné l’écurie adverse avec le Cerebro, finit par mentionner le membre de la Justice League créé par Marv Wolfman et George Pérez en 1980.

Ⓒ Netflix/20th Century Fox

En tentant de s’échapper du monte-charge, les kids découvrent à leurs dépens que la substance verte des Soviétiques est extrêmement corrosive et dangereuse. En même temps, il s’agit d’un carburant permettant de créer une faille menant au Monde à l’envers. Soit c’est un acide fluorhydrique, soit c’est le sang des Xénomorphes dans la saga Alien, qui a un aspect, une couleur et des propriétés toxiques similaires.

Ⓒ Netflix

Après leur course haletante à travers la forêt, Joyce, Hopper et Alexei s’arrêtent dans une supérette 7-Eleven pour prendre une collation. Le shérif s’envoie alors dans l’estomac une grosse dose de caféine, un Jolt Cola, un concurrent du New Coke mis en vente en 1985 aux États-Unis. Son slogan était tellement indécent que la boisson ne sortirait même pas des usines à notre époque : “All the sugar, twice the caffeine”.

Dans la même séquence, on peut voir le scientifique russe particulièrement intrigué par la machine à Slurpee. Cette boisson gazeuse et congelée faisait fureur dans la chaîne d’épiceries 7-Eleven pendant les années 1960. Les Canadiens sont les plus gros consommateurs de Slurpee, mais la boisson a réussi à s’exporter jusqu’au Mexique ou encore en Australie.

Ⓒ Netflix

Sur la plaque de la décapotable réquisitionnée par Jim Hopper, on peut lire “TODFTHR”. Il s’agit probablement d’une référence à The Godfather (Le Parrain, 1972) de Francis Ford Coppola, renforcée par le look mafieux du conducteur détroussé.

Ⓒ Netflix

Au Hawkins General Hospital, Mike et Lucas se rendent au distributeur pour une petite friandise. Leur choix s’arrête sur un Kit Kat et c’est assez logique : ils ont alors la possibilité de remporter jusqu’à 25 000 dollars en tombant sur le bon sticker. Le jeu concours de la marque de biscuits est une réalité et a bien été proposé en 1985. Kit Kat avait mis en jeu 150 000 dollars répartis sur plusieurs milliers de snacks, allant de 5 à 25 dollars selon le sticker présent sur le sachet.

Outre les Skittles et les Snickers, on peut aussi apercevoir une marque moins connue en Europe : Reese’s Pieces. Ces petits bonbons colorés à la cacahuète sont devenus extrêmement populaires en 1982, à la suite de leur apparition dans E.T., l’extra-terrestre de Steven Spielberg. Pour la petite histoire, Mars avait refusé d’y faire apparaître ses M&M’s et la Hershey Company en a profité pour placer ses friandises à la place. Après ce placement de produit, les Reese’s Pieces ont vu leurs ventes augmenter de… 300 %.

field name = _embed1 ]

Toujours à l’hôpital de Hawkins, Nancy et Jonathan sont traqués par une version infectée de Bruce. La sœur de Mike tente de le semer dans les couloirs aux lumières clignotantes, mais rien n’y fait, même en lui plantant une paire de ciseaux dans le dos. Elle a beau courir et l’effrayant journaliste marcher, Bruce est toujours à ses trousses. Une séquence horrifique qui n’est pas sans rappeler la traque de Laurie Strode par Michael Myers dans Halloween II (1981) de Rick Rosenthal. Verra-t-on bientôt Natalia Dyer en nouvelle reine des slashers ?

Ⓒ Netflix/Hawk Films

Difficile de manquer le clin d’œil évident au Shining (1980) de Stanley Kubrick. Quand Bruce brise la fenêtre de la porte et lance de manière maléfique “Hi there” à Nancy et Jonathan, on revoit Jack Torrance se servir de sa hache et glacer le sang de sa femme avec la fameuse réplique : “Here’s Johnny.”

Ⓒ Netflix/Universal Pictures

Quand Nancy et Jonathan finissent par vaincre Bruce et Tom, deux bouillies visqueuses issues du Monde à l’envers sortent de leur corps avant de fusionner et muter en une créature encore plus hideuse. C’est un nouveau rappel à The Thing (1982) de John Carpenter, où la Chose change d’apparence et évolue à chaque fois qu’elle prend possession d’un être vivant.

Les trois premières saisons de Stranger Things sont disponibles en intégralité sur Netflix.