Les références pop culture dans la saison 3 de Stranger Things : épisode 2

Les références pop culture dans la saison 3 de Stranger Things : épisode 2

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Ⓒ Netflix/CBS

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Par Adrien Delage

Publié le

D'Alien à Beetlejuice en passant par Les Dents de la mer, voici tous les easter eggs de l'épisode "The Mall Rats".

C’est par ici pour les références de l’épisode 1, “Suzy Do You Copy?”. Attention, spoilers.

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#2. “The Mall Rats”

Ⓒ Netflix/20th Century Fox

Quand Billy revit la scène de son attaque par le Flagelleur mental, une sorte de bébé créature lui saute au visage. Impossible de ne pas penser aux célèbres Facehuggers de la saga Alien, référence déjà présente dans les deux premières saisons de la série.

Stranger Things n’hésite pas à s’autoréférencer. Quand le shérif Hopper avale, triomphant, son bol de céréales Honey Smacks, on entend le titre “You Don’t Mess Around With Jim” de Jim Croce. Un morceau qui a permis au shérif d’Hawkins d’accéder au panthéon des mèmes d’Internet après l’épisode “The Pollywog” de la saison 2, grâce à son petit pas de danse inoubliable sur le rythme de la chanson.

Ⓒ Netflix/Amblin Entertainment

Californienne dans l’âme, Max utilise un skateboard de la marque Madrid, dont les ventes ont explosé dans les années 1980 après qu’un certain Marty Mcfly s’en soit emparé dans Retour vers le futur.

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Outre un énième placement de produit Coca-Cola, Max possède dans sa chambre un poster de The Endless Summer, un célèbre documentaire américain sur le surf tourné dans les années 1960. La sœur de Billy joue également à Can’t Stop (la boîte se trouve sur son étagère), un jeu de société sur l’alpinisme sorti au début des eighties aux États-Unis et en France.

Ⓒ Netflix

En plus de citer l’Atari 2600 au détour d’une phrase, console phare de l’époque, Mike a gardé son poster de The Thing (1982) de John Carpenter dans son sous-sol, présent depuis la première saison.

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Chez madame Driscoll, Jonathan et Nancy mènent l’enquête pour découvrir ce qui attire les rats. Ils découvrent que les rongeurs s’attaquent principalement aux produits chimiques et à l’engrais. C’est un subtil rappel à L’Invasion des profanateurs (1978), dans lequel une plante utilise les humains pour les remplacer par leur clone végétal. Le clin d’œil est appuyé dans l’épisode suivant, alors que la vieille dame, zombifiée, dévore à son tour l’engrais.

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La scène de protestation contre le centre commercial devant la mairie d’Hawkins n’est pas sans rappeler une séquence similaire des Dents de la mer, alors que les habitants de l’île d’Amity manifestent contre la fermeture des plages. Mais la comparaison ne s’arrête pas là, puisque les deux dirigeants s’appellent Larry (Vaughn dans Jaws, Kline dans Stranger Things) et sont obsédés par la fête du “Fourth of July”.

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La chanson entendue lorsque Joyce se rend chez le professeur Clarke est “My Bologna” de Weird Al Yankovic. Il s’agit d’un chanteur parodique américain qui a lancé son premier album en 1983 et transforme ici le titre “My Sharona” de The Knack. Dans nos frontières, le sample a inspiré à Michaël Youn la chanson “Comme des Connards” en 2004. On a les talents qu’on mérite…

Le garage de Scott, transformé en véritable laboratoire d’expérimentions, évoque aussi celui du Doc dans Retour vers le futur.

Ⓒ Netflix/Paramount Pictures

La forme putride et gélatineuse qui émane du corps du rat explosé dans la cave de madame Driscoll s’inspire du Blob apparu dans le film d’horreur Danger planétaire (1958). Dans ce long-métrage porté par Steve McQueen, une forme visqueuse et extraterrestre s’accroche à ses victimes avant de les digérer. Plus elle mange, plus elle grossit, à la manière du Flagelleur mental dans Stranger Things.

Par ailleurs, le Blob craint le froid, tout comme la créature du Monde à l’envers est sensible au feu. Danger planétaire a eu le droit à un remake en 1988, que nos kids préférés pourront admirer dans trois ans.

Ⓒ Netflix

L’infection qui se propage dans le bras de Billy suite à la morsure du Flagelleur mental noircit les veines de son corps, phénomène qui évoque Evil Dead. Dans le film de Sam Raimi, les Deadites présentent des séquelles similaires sur leur corps.

Ⓒ Netflix/CBS

La chemise hawaïenne commandée par Jim Hopper pour son date avec Joyce ressemble fortement à celle du héros de la série Magnum, qui sera loin de lui porter chance.

Peu après, on retrouve ce cher Jim frustré et esseulé dans le restaurant Enzo, qui s’en prend au serveur sous les effets de l’alcool. “I can do anything I want, I’m the chief of police” lance-t-il au pauvre bougre. Une réplique similaire à celle de Martin Brody (Roy Scheider) dans Les Dents de la mer en se versant un autre verre de vin.

Ⓒ Netflix

Le professeur de sciences d’Hawkins est décidément passé maître dans l’art du nerd. À l’intérieur de sa maquette de la petite ville de l’Indiana, il a caché très discrètement une réplique de la pierre tombale de Beetlejuice. Le film de Tim Burton n’est pourtant sorti qu’en 1988, soit trois ans après les événements de la saison 3 de Stranger Things. Une double référence pour la série, puisque Winona Ryder incarnait Lydia Deetz dans Beetlejuice.

La chanson reconnue par Steve lorsqu’il active le poney mécanique de Starcourt, qui se révèle comme le code secret des Russes, existe bel et bien et date de 1892. Il s’agit de “Daisy Bell”, un titre de music-hall anglais composé par Harry Dacre. Elle a été utilisée plusieurs fois dans l’histoire du cinéma, d’abord par Stanley Kubrick dans 2001, l’Odyssée de l’espace (chantée par l’IA CARL 500) puis par Robert Harmon dans Hitcher en 1986 (le héros incarné par Rutger Hauer la fredonne).

Les trois premières saisons de Stranger Things sont disponibles en intégralité sur Netflix.