Damon Lindelof a pleuré devant la fin de The Good Place

Damon Lindelof a pleuré devant la fin de The Good Place

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Par Marion Olité

Publié le

On le comprend.

Que celui qui n’a pas versé sa petite larme devant le final super émouvant de The Good Place, diffusé le 30 janvier sur NBC (et mis en ligne sur Netflix chez nous), lui jette la première pierre. Interviewé par Variety lors de la cérémonie des Writers Guild Awards, Damon Lindelof, le papa de Lost et The Leftovers, a regardé le final en direct sur NBC, pour éviter tout spoil. Et voici son avis : 

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“La série s’est magnifiquement terminée. C’était exquis. J’ai clairement pleuré. C’était très élégant et discret. Je n’ai pas eu l’impression d’être manipulé, ce que j’aurais été tenté, très certainement, de faire. Il y aurait eu des adieux beaucoup plus ouvertement larmoyants. J’ai vraiment adoré à quel point c’était sobre, ce qui démontre une vraie confiance envers son public.”

Damon Lindelof et Mike Schur suivent de près leurs carrières respectives. Le créateur de Parks and Rec avait ainsi demandé des conseils à celui de Lost au moment du lancement de The Good Place, la série abordant des problématiques philosophiques et existentialistes chères à Lindelof. Ce dernier est par la suite devenu un grand fan du show.

La boucle a été bouclée quand, dans la dernière saison, la Juge incarnée par l’irrésistible Maya Rudolph dans TGP évoque le fait qu’elle vient de se binge-watcher The Leftovers et qu’elle a envie de supprimer 2 % de l’humanité pour venger Carrie Coon, interprète de Nora dans la série HBO, qui n’a jamais reçu un Emmy pour son incroyable performance.  

“J’ai été évidemment extrêmement et personnellement touché et surpris par cette référence à The Leftovers. Surtout pour Carrie. Mais une fois que je me suis remis de cela… je pleure encore sur le final de Parks and Recreation. Ces gars sont plutôt bons pour ça.”

On se prend à rêver à ce que donnerait une collaboration entre Damon Lindelof et Mike Schur, deux showrunners qui abordent de façon très différente rien de moins que le sens de l’existence humaine (s’il en a un).