Better Call Saul : Giancarlo Esposito est chaud pour un spin-off sur Gus Fring

Better Call Saul : Giancarlo Esposito est chaud pour un spin-off sur Gus Fring

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Par Marion Olité

Publié le

Et on l'appellera The Rise of Gus !

Alors qu’il a repris son rôle de l’affreux jojo Moff Gideon dans la saison 2 de The Mandalorian, causant du tort à notre Bébé Yoda favori, Giancarlo Esposito s’est confié à Esquire sur son deuxième rôle de méchant en série, plus iconique encore, celui du criminel entrepreneur Gus Fring, créé dans Breaking Bad par Vince Gilligan, et qui a rejoint ses petits camarades depuis la saison 3 du spin-off Better Call Saul, centré sur la transformation de Jimmy McGill en avocat véreux et amoral, le fameux Saul Goodman.

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À mesure que la série touche à sa fin – la saison 6 composée de 13 épisodes sera la dernière –, elle laisse de plus en plus de place à l’univers des malfrats qui a fait tout le sel de BB. Et cela veut dire que nous verrons beaucoup Gus Fring dans les derniers épisodes, dont la production a malheureusement été freinée par la pandémie mondiale. L’acteur nous l’assure : “on m’a dit que j’avais beaucoup de scènes à jouer” dans cette prochaine saison 6, dont le tournage doit reprendre en mars 2021.

Si jamais Vince Gilligan cherchait à étendre l’univers Breaking Bad, Giancarlo Esposito est là pour proposer des pistes sur un spin-off consacré à son personnage, qui se consume dans la haine et la vengeance dans la série culte. Il a déjà le titre – The Rise of Gus – et il voit bien les origines du fondateur de Los Pollos Hermanos aller du côté des mondes militaires et politiques.

“J’ai toute cette histoire dans ma tête, qu’il est issu de la royauté politique. J’ai l’impression que Gus vient du monde de l’ordre. Et que le temps est venu pour lui d’installer son propre ordre. C’était un militaire. Grâce à l’armée, il a acquis la capacité d’observer. On ne peut pas diriger, si on ne peut pas suivre des ordres… Dans mon cerveau, il était haut placé dans un gouvernement militaire. Il aurait pu y rester et diriger le pays. C’était dans ses cordes. Mais il a choisi une autre voie pour trouver son propre pouvoir, indépendamment de ce qu’on lui a donné. C’est ce qu’il a choisi.”

Voilà une idée de pitch des plus intrigantes. Même si de notre côté, on aimerait bien que la série se féminise un peu (Kim est tellement géniale dans BCS mais bien seule au rayon des personnages féminins intéressants dans cet univers), une série sur les origines de Gus Fring, ça ne se refuse pas. Reste à savoir si Vince Gilligan est aussi chaud que Giancarlo Esposito pour poursuivre l’aventure Breaking Bad encore quelques années.