La Shueisha interdit mèmes, gifs et fan arts de Dragon Ball sur les réseaux sociaux 

La Shueisha interdit mèmes, gifs et fan arts de Dragon Ball sur les réseaux sociaux 

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Ⓒ Toei Animation

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Par Marion Olité

Publié le

Et les fans sont vénères.

En termes de mauvaise com, en voilà une qui se pose là. La Shueisha, la maison d’édition japonaise qui détient les droits des mangas Dragon Ball, a décidé d’attaquer quiconque utilisera sur les réseaux sociaux les images liées à ce monument de pop culture, pour violation de copyright. Adieu mèmes, gifs et fan arts, donc, qui nourrissent la passion pour la franchise nippone depuis bien des années. Une décision contre-productive qui pourrait être une réponse au piratage de ses mangas qui se multiplient sur le web, sous forme de “scans” des pages. C’est le cas notamment de fuites concernant un nouvel arc très important de Dragon Ball Super.

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L’info est venue de Twitter, où plusieurs utilisateur·ice·s se sont vu·e·s notifier l’interdiction d’utiliser des images Dragon Ball par la Shueisha elle-même. C’est le cas de @BlackScapeRose, qui a alerté la communauté en postant des caps écrans des notifications reçues.

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“Vous vous foutez de moi ? Un gif. J’ai été bloquée par la Shueisha sur Twitter pour un gif. S’ils peuvent faire ça une fois, ils peuvent recommencer et je pourrais perdre mon contenu pour avoir partagé des Gifs Dragon Ball ! Faites attention.”

Le média IGN a noté que même Fenyo, un des illustrateurs officiels de la Shueisha et de la Toei, avait été épinglé pour avoir partagé… ses propres œuvres. Et risquait de voir son compte définitivement supprimé !

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“Mon compte Twitter a été verrouillé une fois.
J’y suis retourné après avoir vérifié la politique en matière de droits d’auteur.
Je ne sais pas quand il sera effacé.
S’il est effacé, il ne sera pas ressuscité.
Bye bye Minna…”

L’affaire n’a cessé d’agiter Twitter toute la journée, où les fans s’en sont donné à cœur joie, entre colère, détournements ironiques et incompréhension.

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Si Dragon Ball fait l’objet d’une si sévère interdiction de partage, alors les autres titres de la maison d’édition Shueisha, tels que One Piece, My Hero Academia, Dr. Stone ou encore Black Clover, pourraient très bien suivre le même chemin, comme de nombreux Twittos l’ont imaginé.

Ce dernier tweet résume l’état d’esprit de nombreux fans de Dragon Ball. Affaire à suivre.

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