Reed Hastings, le patron de Netflix, donne un million de dollars pour réformer la police

Reed Hastings, le patron de Netflix, donne un million de dollars pour réformer la police

Image :

Ⓒ Jacopo Raule/Getty Images

photo de profil

Par Adrien Delage

Publié le

Reed Hastings fait un don au Center for Policy Equity, qui combat le racisme et les violences policières aux US.

Après la parole, le geste. Netflix a été l’une des premières plateformes de streaming à soutenir le mouvement Black Lives Matter, en émoi depuis le meurtre de George Floyd le 25 mai dernier. Alors que les manifestations anti-racistes et contre les violences policières éclatent aux quatre coins du monde, Reed Hastings, le fondateur et PDG de Netflix, a fait une donation d’un million de dollars au Center for Policy Equity, un centre de recherche situé à l’université de Californie, à Los Angeles.

À voir aussi sur Konbini

L’institution milite et réfléchit à des moyens de réformer la police américaine, jugée en grande partie violente et raciste. Pour Reed Hastings, le Center for Policy Equity est une chance de combattre le racisme jusque dans la loi de son pays, notamment à l’aide de la science des données. “C’est une structure éminente qui travaille sur ces problèmes majeurs, depuis maintenant une décennie”, justifiait-il dans un tweet lors de l’annonce de sa donation. Le patron de Netflix a également partagé le lien d’une conférence TED pour celles et ceux qui souhaitent en apprendre plus sur les enjeux du centre de recherche.

Chargement du twitt...

Reed Hastings, dont la fortune est estimée à plus de 5 milliards de dollars selon Bloomberg, est loin d’être le seul à faire preuve de générosité envers le mouvement Black Lives Matter dans le monde des séries. Plusieurs acteurs, dont les membres de Brooklyn Nine-Nine, ont apporté leur soutien financier à la cause, tout comme les membres de Bad Robot Productions, la société de J. J. Abrams et Bryan Burk. Espérons désormais que ces dons feront réellement avancer la recherche dans les prochaines années, dans l’espoir d’une humanité plus solidaire et surtout, moins xénophobe.