Un rôle qui s’annonce éprouvant.
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© CBS
On ne va pas se mentir : avec toute l’affection que l’on porte à Sarah Michelle Gellar, l’actrice a eu quelques difficultés à retrouver un rôle à la mesure d’une Buffy depuis la fin de la série culte de Joss Whedon. On l’a vue au cinéma dans des films de genre de très bonne facture – Sexe Intentions, le slasher Souviens-toi l’été dernier, l’horrifique The Grudge – mais depuis une quinzaine d’années, la carrière de SMG n’est pas flamboyante.
Dans le monde des séries, elle a joué des jumelles dans le thriller soap Ringer (2011), avant de trouver un nouveau souffle dans la comédie The Crazy Ones (2013), où elle incarnait la fille de Robin Williams. Mais le décès de l’acteur a mis fin à cette production CBS montée autour de son nom.
La poisse va peut-être enfin quitter Sarah Michelle Gellar, qui vient d’être recrutée pour incarner le rôle principal d’une série limitée, qui sera produite par la boîte d’Ellen DeGeneres et Warner Bros. TV. Dans Sometimes I Lie, adaptation du roman d’Alice Feeney, une ancienne journaliste de la BBC, elle incarnera Amber Reynolds, une femme victime d’un accident, qui se réveille à l’hôpital et se trouve dans l’incapacité de bouger, parler ou même ouvrir ses yeux. Le cauchemar, quoi. Elle peut en revanche entendre tout ce qu’il se passe, sans que son entourage ne le sache. Elle ne se rappelle pas ce qui lui est arrivé mais suspecte l’implication de son mari dans cet accident.
La série limitée se découpera sur plusieurs temporalités différentes : celle du présent à l’hôpital, du passé récent avec des flash-back situés une semaine avant l’accident et d’autres scènes de l’enfance d’Amber, à travers des journaux intimes écrits il y a 20 ans.
Si l’histoire respire le thriller soapesque, on comprend pourquoi ce rôle a intéressé Sarah Michelle Gellar. Ce sera évidemment un challenge d’interpréter Amber à différents moments de sa vie, notamment paralysée, à l’hôpital. L’écriture de la série a été confiée à Robin Swicord, à qui l’on doit le scénario de L’Étrange Histoire de Benjamin Button. Une raison de plus d’accorder le bénéfice du doute à ce projet.
