5 séries plaisirs coupables à binge-watcher cet été

5 séries plaisirs coupables à binge-watcher cet été

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Par Marion Olité

Publié le

Une seule règle : on pose son cerveau au placard.

#1 Outer Banks, pour l’aventure exotique 

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Alors certes, on n’a peut-être pas affaire aux ados les plus futés de l’histoire des séries, mais en se plaçant astucieusement entre le teen show à la Dawson et les films d’aventure des années 80 ambiance Les Goonies, Outer Banks a quelques atouts en poche. Son titre indique l’endroit où se déroule l’action : un chapelet d’îles-barrières en Caroline du Nord. C’est là que John B, Kie, Pope et JJ, se lancent dans une chasse au trésor entre deux embrouilles avec les gosses de riches des lieux, les “Kooks”. Ça sent bon les courses-poursuites en hors-bord, les dealers white trash aux mines patibulaires et les sorties surf à bord du combi Volkswagen. 

C’est bourré d’incohérences et John B, le héros qui passe la moitié de la première saison en cavale et torse nu, est d’une naïveté confondante, mais la série est assez divertissante pour qu’on lui pardonne ses défauts. Elle fera rêver celles et ceux qui malheureusement ne peuvent pas mettre un doigt de pied dans la mer cette année. Cœur sur vous. Et si elle se termine par un cliffhanger, pas de panique : Netflix vient de renouveler Outer Banks pour une saison 2. 

Taux de culpabilité : 🙊 🙊 🙊 

#2 The Bold Type, pour les féministes fatiguées 

L’année des féministes n’aura pas été de tout repos, entre le César de Roman Polanski, le coronavirus et une couverture médiatique ayant une sale tendance à silencier les femmes, ou encore, cerise sur un gâteau déjà bien chargé, la nomination par notre président Emmanuel Macron de Gérald Darmanin, visé par une enquête pour viol, à la tête du ministère de l’Intérieur. Face à cette actualité légèrement pesante, l’utopie féministe dans laquelle vivent Kat, Sutton et Jane dans The Bold Type a quelque chose de reposant. Un vrai doudou.

Diffusée sur Amazon Prime chez nous, The Bold Type, c’est un peu cet endroit magique où quand les meufs ont des soucis, ils sont réglés fissa en un épisode. Elles ont des jobs classes – stylistes, journalistes, politiciennes précoces – et si ça foire, elles trouvent le moyen de rebondir : serveuse dans un bar branché, Kat va lancer son podcast en saison 4, comme on l’aurait toutes fait à sa place bien sûr. Et tous les mecs sont des chouchous en déconstruction, débarrassés de la masculinité toxique. Encore, encore ! 

Taux de culpabilité : 🙊 🙊 

#3 9-1-1 pour chialer un bon coup 

Loin des cauchemars macabres d’American Horror Story, Ryan Murphy apporte un vent frais dans le formula show avec 9-1-1. Son équipe de secours de Los Angeles, portée par une Angela Bassett impeccable, vit quotidiennement des situations aussi absurdes que captivantes. Avec une bonne dose de drama tire-larmes et des scènes de sauvetage intenses, 9-1-1 s’impose comme le procedural médical le plus extravagant de la décennie. 

Taux de culpabilité : 🙊 🙊 🙊 🙊 

#4 How to Sell Drugs Online (Fast), pour les apprentis Walter White 

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Si tu n’as pas le time de te lancer dans de la série culte, à raison de 6 saisons de 15 épisodes chacune, on te comprend. D’où cette alternative sympathique à la légendaire Breaking Bad. Dans cette série originale Netflix, un ado dépité répondant au doux nom de Moritz vient de se faire larguer par sa copine Lisa (c’est toujours la faute des femmes de toute façon) qui semble préférer les soirées MDMA à ses attentions geekesques. Ni une ni deux, le petit génie nerd crée avec son BFF Lenny un site de vente en ligne d’ecstasy et se prend pour le rejeton caché de Steve Jobs. 

Mais comme Walter White en son temps, ses bonnes intentions cachent bien des frustrations, un complexe d’infériorité/supériorité, une peur de l’abandon qui le poussent à faire des trucs vraiment nuls, comme stalker sa copine sur les réseaux, mentir à tout le monde, ah et oui, devenir un baron de la drogue. C’est frais, c’est fun, méta et épileptique. Et surtout c’est court : deux saisons de six épisodes, d’une durée de 30 minutes. De quoi passer deux ou trois bonnes soirées devant. 

Taux de culpabilité : 🙊 🙊

#5 Lucifer pour… Lucifer 

Ô Lucifer, pourquoi donc es-tu Lucifer ? Pardon. À la base, la série de Tom Kapinos n’était pas forcément pensée pour être la plus sexy du monde. Construite sur le format des procedural et plus précisément surfant sur la tendance des consultants atypiques à la Castle, elle débute sur Fox avec un Lucifer lassé de régner sur les Enfers, qui vient s’amuser un peu à Los Angeles et se pique d’intérêt pour une flic, Chloe Decker, qui a le malheur de résister à son don (contraindre les gens à révéler leurs désirs les plus profonds). Mais ajoutez à cela des dialogues truculents et le charisme de Tom Ellis dans le rôle-titre, plus la petite dose de surnaturel, et vous obtenez une armée de fans prête à tout pour sauver leur diablotin. 

Netflix, qui a flairé le bon coup, récupère l’ange déchu par la Fox (la série a été annulée après 3 saisons) pour le plus grand bonheur de tout le monde ! Maintenant tu peux passer ce qu’il reste de l’été à découvrir le charme brûlant de cette série qui réinvente et modernise la figure du roi des Enfers.  

Taux de culpabilité : 😈 😈 😈