De Charmed à Sabrina, 8 séries de sorcières à mater pour Halloween

De Charmed à Sabrina, 8 séries de sorcières à mater pour Halloween

Image :

© The WB / FX / Netflix

photo de profil

Par Florian Ques

Publié le

L’automne est enfin là, Halloween aussi : l’occasion parfaite de se caler sous un plaid duveteux et mater des séries de sorcières.

À voir aussi sur Konbini

Des citrouilles arborant des sourires en dents de scie, des gosses affublés de déguisements quémandant des bonbons… De toute évidence, la saison d’Halloween est là. Si certains ont déjà planifié leur soirée déguisée depuis un bail, d’autres n’ont peut-être pas d’idées en tête pour célébrer le 31 octobre. Alors pour celles et ceux qui comptent rester au calme dans leur appart, on a réalisé une petite sélection de séries qui font la part belle à nos amies au chapeau pointu.

Charmed

Le pitch ? Un soir d’orage, trois sœurs habitant dans le même manoir découvrent le Livre des ombres dans leur grenier, un grimoire de sorcellerie qui leur confère à chacune des pouvoirs hors du commun. Qu’on parle de l’œuvre originale sortie à la fin des nineties ou de son reboot de 2018, Charmed est probablement la série de sorcières la plus bienveillante et distrayante. Ça ne se prend pas au sérieux – effets spéciaux bas de gamme à l’appui –, il y a de la magie, de l’amour, du girl power… Que demander de plus ?

Pour qui ? Celles et ceux qui veulent poser leur cerveau et voir des meufs badass dézinguer du démon entre deux rendez-vous amoureux.

American Horror Story : Coven

Le pitch ? Après la maison hantée et les aliens, l’anthologie de Ryan Murphy et Brad Falchuk a jeté son dévolu sur une nouvelle thématique récurrente de l’horreur : les sorcières. Ici, pas de balai volant ou de nez crochu. À la place, on gagne Jessica Lange en leadeuse d’un cercle privé d’ensorceleuses pas toujours bien intentionnées. Tout en s’intéressant aux figures iconiques de la sorcellerie (Marie Laveau, entre autres), Coven est sans doute le volet de la franchise le plus jouissif, oscillant entre l’épouvante pure et dure et un humour caustique qui fait mouche.

Pour qui ? Celles et ceux qui kiffent les sorcières bitchy qui n’ont pas froid aux yeux.

Ma sorcière bien-aimée

Le pitch ? Sorcière puissante et ingénieuse, Samantha décide d’épouser Jean-Pierre (Darrin en VO, rien à voir donc), un mortel dépourvu de toute capacité surnaturelle. Si leur union est des plus idylliques, la jeune femme n’hésite pas à lancer fréquemment des sorts pour faciliter son quotidien. Sitcom marquante des 60’s, Ma sorcière bien-aimée regorgeait de situations cocasses et désopilantes, certes peut-être moins efficaces en 2018, où les moyens de production sont tout autres.

Pour qui ? Celles et ceux qui sont nostalgiques des débuts d’après-midi devant M6.

A Discovery of Witches

Le pitch ? Diana Bishop, une historienne habitant Oxford, déniche un grimoire recelant moult secrets de sorcellerie, la confrontant à son propre statut de sorcière qu’elle avait longtemps tenté de rejeter. Le bémol, c’est que ce livre peut s’avérer très dangereux s’il tombe entre de mauvaises mains. Aidée d’un vampire énigmatique – car quel vampire ne l’est pas, après tout ? –, elle devra le protéger coûte que coûte tout en essayant de sauver sa peau. Sans réinventer le genre, A Discovery of Witches est un bon divertissement, facilement “bingeable” avec ses six petits épisodes.

Pour qui ? Celles et ceux qui adorent les histoires à la Roméo et Juliette (les crocs en plus).

Les Sorciers de Waverly Place

Le pitch ? Avant de devenir une star de la pop autotunée, Selena Gomez a démarré dans l’écurie Disney avec cette sitcom on ne peut plus cheap. Destinée aux préados, Les Sorciers de Waverly Place s’intéresse surtout à Alex Russo – incarnée par Gomez donc –, lycéenne rebelle faisant partie d’une famille de sorciers. La série suit également ses frères qui, comme elle, n’hésitent pas à utiliser leur magie comme bon leur semble, quitte à faire face à des répercussions pas très enviables. À défaut d’être très intelligente, cette comédie familiale avait le mérite d’être fun.

Pour qui ? Celles et ceux qui n’ont toujours pas décroché de Disney Channel.

Salem

Le pitch ? Lorsqu’on parle de sorcières, on pense irrémédiablement aux procès de Salem où nombreuses d’entre elles ont été brûlées au bûcher pour leurs pratiques occultes. Composée de trois saisons, Salem s’efforce de revisiter cette période de l’histoire américaine de façon plus romancée, à travers la vie de Mary Sibley, une sorcière puissante déterminée à invoquer Satan et à semer la zizanie parmi les humains. Au contraire de nombreuses séries où les sorcières sont toujours du bon côté, Salem les présente ici comme de vraies antihéroïnes.

Pour qui ? Celles et ceux qui n’ont pas peur d’augmenter la luminosité de leur écran tant la série peut être hyper-sombre – dans tous les sens du terme.

Good Witch

Le pitch ? Pour le coup, on tient ici l’anti-Salem. Fraîchement veuve, Cassie Nightingale essaie de mener une vie normale dans la bourgade fictive de Middleton tout en élevant sa fille adolescente. Entre la gestion de sa boutique et sa maison d’hôtes, cette mère surmenée porte une troisième casquette peu conventionnelle : Cassie est une sorcière. Lorsque de nouveaux voisins emménagent, elle devra ruser pour cacher ses capacités surprenantes afin d’éviter que son secret ne soit dévoilé au grand jour. Fleur bleue et prévisible, Good Witch ne révolutionne pas grand-chose mais a le mérite d’être pleine de bonnes intentions. Attention à l’overdose tout de même.

Pour qui ? Celles et ceux qui sont accros aux téléfilms à l’eau de rose constamment diffusés sur M6.

Sabrina forever

Le pitch ? La dernière et pas des moindres : j’appelle la seule mais plus si unique Sabrina Spellman. Adaptée au format sériel d’abord dans les 90’s puis aujourd’hui en 2018, cette dernière est une ado mi-mortelle mi-sorcière, qui oscille constamment entre ces deux facettes de son existence. Tiraillée entre ses amis et son petit ami humains et ses tantes un brin farfelues, Sabrina va devoir choisir son camp mais cela risque d’être plus complexe que prévu. Si Sabrina, l’apprentie sorcière est une sitcom loufoque, sa version Netflix, Les Nouvelles Aventures de Sabrina, est assurément plus mature et frissonnante.

Pour qui ? Celles et ceux qui ont un faible pour les chats parlants qui balancent des punchlines à tout-va.