5 séries sur des baron·ne·s de la drogue à regarder sur Netflix

5 séries sur des baron·ne·s de la drogue à regarder sur Netflix

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Par Marion Olité

Publié le

Si Narcos est votre série de chevet, vous êtes au bon endroit.

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Dans une vie alternative, vous avez été le bras droit de Pablo Escobar, c’est sûr. Rangé·e des voitures, vous vous procurez maintenant des frissons en matant un maximum de séries sur le trafic de drogue. Ne bougez pas, vous êtes au bon endroit. On vous a trouvé de quoi binge-watcher sur Netflix en toute sérénité.

La base : Breaking Bad

Vince Gilligan disait lui-même merci à Netflix d’avoir accueilli en son sein l’intégrale de Breaking Bad, ce qui a permis de faire connaître la sanglante épopée de Walter White à une toute nouvelle génération de fans. Cela dit, vous faites peut-être partie de la team “c’est mon plus gros secret qui me ferait perdre toute ma street cred, mais je n’ai jamais vu Breaking Bad”. N’ayez plus honte et donnez une bonne fois pour toutes sa chance à Walter White, prof de chimie qui décide sur le tard (et parce qu’il est désespéré) d’embrasser une nouvelle carrière un poil plus dangereuse : baron de la drogue. E que s’apelerio Heisenberg. Entre le génie stratégique de Walt, incarné avec maestria par Bryan Cranston, et la galerie de criminels hauts en couleur que l’on voit (tré)passer en six saisons impeccables, Breaking Bad reste un savoureux classique.

The Wire version docu-série : Dope

Si votre délire, ce sont plutôt les séries criminelles à la The Wire, qui s’intéressent à plusieurs perspectives, alors Dope devrait être votre came. En quatre épisodes, ce docu-série ausculte différentes villes et la façon dont elles sont devenues des QG pour les organisations criminelles liées au trafic de drogue. Les épisodes nous emmènent à Oakland, Baltimore, à la frontière mexicaine où les cartels se disputent la part du lion depuis l’arrestation d’El Chapo, ou encore à Chicago.

Les points de vue, multiples, comprennent aussi bien les forces de l’ordre que les dealers ou les toxicomanes. Une vraie force qui permet de prendre du recul, tout en conservant un style énergique façon “cop show” qui tient en haleine le spectateur.

Who run the world? La Reine du Sud

Vous l’aurez remarqué : les séries qui s’intéressent au fonctionnement des empires criminels de la drogue sont quasi systématiquement 100 % masculines, reléguant les femmes à la place de l’épouse ou de la mère qui fait ce qu’elle peut pour survivre dans ce monde d’hommes. Pour une fois, la série La Reine du Sud inverse la vapeur, en prenant pour personnage central une femme, Teresa Mendoza (Alice Braga). Sa tête est mise à prix au Mexique suite à ses liens avec un trafiquant de drogue trop gourmand. Exilée au Texas, elle va avoir affaire à un nouveau cartel et deviendra elle-même “la reine du Sud”.

Adaptée d’une telenovela americano-colombiano-espagnole, cette version américaine est expurgée des codes soapesques pour un public plutôt friand de dramas sombres et haletants. La première saison composée de 13 épisodes vous mettra l’eau à la bouche, en attendant l’arrivée sur Netflix de la deuxième fournée.

L’après-Narcos : le docu-série Les Barons de la drogue

Complément documentaire parfait à la série Narcos, ce programme en 4 épisodes revient sur la trajectoire de grandes organisations criminelles avec des images d’archives, des témoignages des personnes ayant enquêté pendant des années sur ces cartels, et un peu de reconstitutions. Logiquement, le premier épisode est centré sur Pablo Escobar, puis le deuxième décrypte l’organisation du cartel de Cali, au centre des intrigues de la saison 3 de Narcos. On s’envole ensuite pour New York pour y suivre l’histoire de Frank Lucas et des Country Boys, qui ont bâti un empire du trafic d’héroïne à la fin des années 1960.

Le dernier épisode est le plus étonnant, puisqu’il nous fait découvrir la pègre australienne à travers la montée en puissance du clan Pettingill, mené par la matriarche Kath Pettingill et ses fils qui constituaient son bras armé et sadique. Cette famille de trafiquants d’héroïne a inspiré plusieurs œuvres, dont le film et la série Animal Kingdom ou encore la série Underbelly.

Cocorico : Cannabis

France oblige, c’est le trafic de cannabis qui intéresse ici. Cette mini-série franco-espagnole suit la trajectoire de plusieurs personnages de différents âges et nationalités, du petit dealer qui galère dans la cité de la Roseraie à Villiers aux barons de la drogue installés dans la ville de Marbella dans le sud de l’Espagne, en passant par le Rif marocain. Mi-soap, mi-réaliste pour la partie dans les cités, Cannabis pèche en ne choisissant pas vraiment son genre, mais la série reste assez divertissante pour aller au bout de ses six épisodes. Elle révèle au passage un jeune acteur prometteur, Yasin Houicha, vu également dans le film Divines.