5 séries françaises découvertes à Séries Mania dont vous nous direz des nouvelles

5 séries françaises découvertes à Séries Mania dont vous nous direz des nouvelles

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Par Biiinge

Publié le

Séries Mania a beau être un festival international, on y déniche aussi des pépites made in France. La preuve avec 5 séries bleu blanc rouge à venir sur nos écrans, qui nous ont conquis par l’originalité de leur concept, le traitement de leurs personnages ou encore leur réalisation inventive. 

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#1 Ad Vitam 

Après les semi-échecs de Trepalium et Transferts, Arte propose une nouvelle série d’anticipation beaucoup plus convaincante. Imaginée et réalisée par Thomas Cailley (Les Combattants), elle met en scène un futur dans lequel l’Homme a vaincu la mort. Yvan Attal incarne un flic fatigué de 120 ans qui va devoir faire équipe avec Christa, une jeune femme en rébellion contre le système, qui prend les traits de Garance Marillier. Et c’est à travers ses yeux intenses et ses états d’âme qu’Ad Vitam prend vraiment vie et nous accroche. Entre questionnements existentiels, installation d’une mythologie potentiellement passionnante et introduction d’une secte dérangeante façon Guilty Remnant, elle s’inscrit dans la lignée d’une The Leftovers ou de la récente Altered Carbon. Ajoutez à cela une réalisation moderne et inventive, une vraie place accordée à la jeunesse et vous obtenez la meilleure surprise française de Séries Mania. 

#2 Vingt-cinq (OCS)

Marchant dans les pas d’Irresponsable, la toute fraîche Vingt-cinq démarre avec un postulat initial plus ou moins similaire à celui de son aînée : Jeremy, la vingtaine (d’où le titre, duh), est au point mort après s’être fait larguer par sa copine de longue date. Et ce n’est pas sur ses potes qu’il pourra compter pour se relever, étant eux aussi plus paumés les uns que les autres. Intimiste et décalée, cette dramédie à la française dresse un tableau désopilant de ces “adulescents” à la ramasse, appuyée par un casting de jeunes comédiens convaincants.

#3 Nu (OCS)

Parce qu’il n’y avait pas qu’Ad Vitam dans le genre série d’anticipation, voilà que déboule Nu, un pur ovni aussi bien dans la fiction française qu’internationale. Direction 2016 dans notre Hexagone, tandis qu’une loi pour la transparence totale a été appliquée. Résultat des courses, l’ensemble de la population vit désormais à poil. Pas de vêtements, pas de boxers ou culottes, nada ! Se réveillant d’un coma de huit ans, un flic va devoir apprendre à s’adapter à cette nouvelle norme. Au-delà de ce pitch ingénieusement absurde, Nu surprend avec son humour décalé et potache : une nouvelle prise de risque pour OCS qui n’est pas passée inaperçue à Séries Mania.

#4 Aux animaux la guerre

Non, France 3 n’enchaîne pas que les “séries polar terroir” soporifiques, où le seul intérêt est de trouver le tueur. Oubliez les Meurtres à et autre Capitaine Marleau, cette nouvelle série créée par Alain Tasma s’intéresse au milieu des syndicalistes et aux industries en faillite, menacées partout en France. Un sujet d’actualité, qu’on entend à longueur de JT, traité ici à hauteur d’hommes et de femmes. Adaptation du roman éponyme de Nicolas Mathieu sorti en 2014, Aux animaux la guerre (très joli titre by the way) bénéficie pour ne rien gâcher d’un joli casting, mené par les convaincants Roschdy Zem et Olivia Bonamy. 

#5 Thanksgiving

Nouvel ovni à découvrir cet automne sur Arte et signé Nicolas Saada, Thanksgiving s’immisce dans la vie d’un élégant couple franco-américain, dont le quotidien va dérailler à la suite d’une affaire d’espionnage industriel (on ne vous en dit pas plus). Si cette mini-série a des airs de long film dans sa construction, l’atmosphère délétère qui y règne est des plus intrigantes. Elle s’appuie sur les excellentes interprétations de Grégoire Colin et Evelyne Brochu, tous deux d’une classe folle. La lenteur assumée de la réalisation fait de Thanksgiving un objet exigeant, singulier, qui ne s’adresse pas forcément à un large public. Mais cette histoire de couple et d’espionnage aiguise la curiosité, et on a envie de comprendre le fin mot de l’histoire. 

Un article écrit par Florian Ques et Marion Olité.