Blindspot, blockbuster tatoué

Blindspot, blockbuster tatoué

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Par Marion Olité

Publié le

Biiinge suit la rentrée des séries américaines et vous donne son avis sur les derniers pilotes diffusés. Place à Blindspot dont la diffusion a commencé lundi 21 septembre. 

Lancé lundi 21 septembre sur NBC, ce nouveau show créé par Martin Gero (scénariste sur la franchise télé Stargate) débute avec la découverte à Times Square d’une jeune femme amnésique, complètement nue et couverte de tatouages. L’un d’eux attire l’attention du FBI et pour cause, il porte le nom d’un de ses agents, Kurt Weller, responsable d’une cellule de crise spéciale (évidemment). Les autres correspondent à des indices permettant d’empêcher ou de résoudre des crimes. Parallèlement, notre Jane Doe se rend compte qu’elle possède quelques dons hors du commun, du genre connaissance de langue étrangère et de techniques de combat super pointues. Elle essaie donc de comprendre d’où elle vient.
Produit typique des networks américains, Blindspot a clairement pour but de tenir 22 épisodes par saison, et pour cela, elle a mis en place sa formule qui s’appuie sur le procédural : un tatouage correspondra à une affaire à résoudre. Chaque épisode sera saupoudré de quelques scènes “fil rouge” autour de Jane, histoire que l’on s’attache tout de même au personnage. Certaines intrigues (mi-saison et final) seront plus haletantes que d’autres. La direction semble très claire, contrairement à l’esprit embrouillé de notre héroïne, incarnée avec ce qu’il faut d’attitude sexy et badass par la superbe Jaimie Alexander (Lady Sif dans la franchise Thor).
Blockbuster télévisuel, Blindspot a tous les atouts en main pour devenir une série d’action efficace et grand public, dans la lignée d’un The Blacklist, autre série récente à succès de NBC. Les premiers chiffres encourageants, 10.6 millions de téléspectateurs lors de la diffusion du pilote, lui donnent raison. Son aspect très formaté risque en revanche de rebuter les amoureux de séries d’action plus ambitieuses comme Orphan Black.
 Note : 2/5, un produit de network pas désagréable mais bien trop formaté. 

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