Blood Drive : un bordel gore et décomplexé entre Mad Max et Fast & Furious

Blood Drive : un bordel gore et décomplexé entre Mad Max et Fast & Furious

photo de profil

Par Adrien Delage

Publié le

Arrêtez tout, on a trouvé LA série la plus sanglante et décomplexée de l’été. Attention, spoilers.

À voir aussi sur Konbini

Les 32 °C à l’ombre vous assomment, Épicure et Nietzsche vous ont épuisé avec leurs théories sur le bonheur et zapper sur BFMTV pour entendre des pseudo-experts déblatérer sur les conséquences des élections législatives vous sape le moral ? Un conseil, enfermez-vous dans le noir avec votre ordi et commencez sur les chapeaux de roues Blood Drive, la nouvelle série signée Syfy et fidèle héritière du genre grindhouse démocratisé par Tarantino et Rodriguez à la fin des années 2000.
L’intrigue tient sur une note adhésive : une course de la mort dans le désert américain pour la modique somme de 10 millions d’euros. La particularité des véhicules en compétition ? Ils carburent au sang humain. Et oui, car dans le monde rétro slash dystopique slash post-apocalyptique de Blood Drive, le prix de l’essence a flambé et même l’eau potable se fait rare. Deux personnages complètement opposés se retrouvent malgré eux propulsés dans ce sprint motorisé et vindicatif : Grace (Christina Ochoa), jeune fille pulpeuse et débrouillarde à la recherche de sa sœur, et Arthur (Alan Ritchson), un flic droit dans ses bottes mais à côté de la plaque.
Ce tandem inattendu va devoir trouver un moyen de s’entendre pour remporter la course et éviter le funeste destin qui plane au-dessus des perdants. À chaque checkpoint, les derniers arrivants se font exploser la tête via une puce insérée dans leur nuque. Celle-ci peut être activée à distance par Slink (Colin Cunningham), un drôle d’oiseau né de la fusion entre Tim Burton et Ozzy Osbourne, aux commandes de l’événement macabre. Grace et Arthur vont devoir rivaliser de courage, et user de manigances et de leur sexualité (oui, oui) pour sortir vainqueurs de la course et remporter la mise.

Du sang, du cul et encore du cul