AccueilPop culture

Childhood’s End : la colonisation a échoué

Childhood’s End : la colonisation a échoué

avatar

Par Delphine Rivet

Publié le

Lundi, SyFy lançait l’une de ces premières nouveautés de la saison : Childhood’s End. Cette mini-série en 3 épisodes explore un des thèmes préférés de la SF : la colonisation de la Terre par des aliens.

Adaptée du roman éponyme d’Arthur C. Clarke publié en 1953, titré Les Enfants d’Icare en français, Childhood’s End est composée de 3 épisodes diffusés trois soirs de suite sur SyFy aux Etats-Unis. Développée par Matthew Graham, qui a notamment écrit plusieurs épisodes de Doctor Who et a co-créé la version originale de Life on Mars, la mini-série a bien du mal à trouver son souffle.
Lorsque des vaisseaux extra-terrestres font irruption dans le ciel des principales grandes villes du globe, les humains croient d’abord à une colonisation. Mais un émissaire, Ricky Stormgren (Mike Vogel), est choisi par l’ambassadeur de ceux qu’ils appellent les Overlords (les Suzerains en VF) pour transmettre un message : ils viennent en paix et ont pour unique but de les aider.

À voir aussi sur Konbini

Atterrissage raté

Le genre SF a depuis toujours exploré la possibilité d’une rencontre du troisième type. Il existe des variations mais à chaque fois, il s’agit d’exprimer ou d’exorciser ses craintes d’une invasion, sa peur de l’étranger et de l’inconnu, d’être à la merci d’une puissance supérieure.
Childhood’s End avait entre les mains un matériau riche qui permettait de nourrir une véritable réflexion sur le thème. Pourtant, à trop vouloir condenser les intrigues du livre, pour ne garder que ce qu’elle considère comme étant l’essentiel, elle bâcle la mise en place de ses enjeux.
Ainsi, la mini-série jongle sans cesse entre les histoires individuelles et les problématiques collectives, mais passe de l’une à l’autre de façon maladroite. Un équilibre d’autant plus fragile qu’il est traité de manière totalement inégale.

Une réflexion bâclée