On a classé les 10 super-vilains en devenir de la saison 1 de Gotham

On a classé les 10 super-vilains en devenir de la saison 1 de Gotham

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Par Adrien Delage

Publié le

À l’occasion de la sortie de la saison 1 de Gotham sur Netflix, Biiinge fait le classement des super-vilains en devenir. De l’Électrocuteur au Pingouin, retour sur les premiers pas des antagonistes de Batman. Attention, spoilers.

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#10. Stan Potolsky

Stan Potolsky est plus un sous-fifre qu’un véritable bandit. Il est tout de même à l’origine de la drogue Viper, qui provoque l’euphorie puis la mort parmi ses utilisateurs. Il créera même une formule plus puissante qu’il appellera Venom. Le chimiste tentera ensuite d’éliminer tous les salariés de l’empire Wayne Enterprise lors d’un banquet, pour se venger des parents de Bruce qui lui avaient interdit de pratiquer ses expériences dangereuses.

Stan Potolsky préféra se suicider plutôt que de finir à l’asile d’Arkham. Pour autant, le fléau qu’il a créé continue de réapparaître dans les rues insalubres de Gotham au cours de la série, malgré le combat de Jim Gordon et Harvey Bullock. Rien que pour ce désagrément incessant, Stan Potolsky mérite d’être cité dans les pires super-vilains.

Car même s’il est décédé, sa création devrait engendrer l’un des pires méchants que Batman ait jamais connus : Bane, qui a du Venom dans son sang, lui procurant une force incommensurable.

Taux de badasserie : 20 %

Potentiel de super-vilain : 0 % (mais 100 % si on prend en compte le Venom et ses conséquences)

#9. Salvatore Maroni

La famille Maroni est la mafia rivale des Falcone. Les deux lignées se disputent ardemment le territoire depuis toujours. Mais contrairement à Don Falcone, Salvatore ne respecte aucun code d’honneur. Il tente par tous les moyens d’attiser la guerre des gangs qui oppose les deux clans, en volant ses casinos ou en faisant assassiner ses hommes. Bien entendu, il évite de se mouiller dès qu’il en a l’opportunité pour semer le doute dans l’esprit de son concurrent.

Sa trop grande confiance en lui l’a mené à sa perte. Sal a sous-estimé Fish Mooney et Oswald Cobblepot, qui s’est servi de son réseau pour monter en grade. Aveuglé par sa haine envers Don Falcone, il ne remarquera même pas que les deux sous-fifres de la ville ont finalement pris les choses en main. Trop faible pour prétendre au titre de roi de la pègre.

Dans les comics, Sal fut l’un des premiers et plus coriaces ennemis de Batman. À la fin de la saison, avec la retraite prématurée de Don Falcone, la mafia laisse les clés de la ville à tous les psychopathes en puissance.

Taux de badasserie : 60 %

Potentiel de super-vilain : 1 % (honorifique)

#8. Carmine Falcone

Il fut un temps où Don Falcone était le patron de la pègre à Gotham. Mais Carmine est vieux et les guerres de gang avec la famille Maroni le fatiguent. Il détient de nombreux établissements à Gotham, gère le trafic d’armes, fait blanchir de l’argent et n’hésite pas à faire assassiner tous ceux qui s’opposent à son autorité.

Même si Falcone est un bandit de la pire espèce, il respecte un code d’honneur et interdit les meurtres de policiers (sans son aval au préalable du moins). Il était ami avec le père de Gordon et croit en une forme de justice, si elle respecte ses critères. Au final, il se rend compte que sa ville est gangrénée par le mal et souhaite que Gordon y remédie.

Il finit par quitter son poste et abandonner son job de criminel. Toutefois, il s’allie avec plusieurs criminels notoires de Gotham dans les comics comme le Chapelier fou ou l’Épouvantail. Son retour en saison 2 n’est pas impossible, s’il se rend compte que sa retraite était un peu précipitée.

Taux de badasserie : 60 %

Potentiel de super-vilain : 5 % s’il daigne revenir au premier plan

#7. Jason Skolimski, aka l’Ogre

Jason Skolimski est un Don Juan doublé d’un serial killer. Il a séduit et emprisonné chez lui plusieurs jeunes femmes, les forçant à jouer un rôle d’épouse. Quand il finit par s’en lasser, Jason les tue dans une salle de torture SM. Il immortalise ensuite leur cadavre, puis va se trouver une nouvelle victime. Jusqu’au jour où il tombe sur l’ex de Jim Gordon, Barbara Kean.

Jason commence à développer des sentiments pour la jeune femme, et lui révèle sa vraie nature. Il l’oblige à regarder les photos de ses précédentes victimes, puis lui ordonne de choisir ses prochaines cibles. Effrayée et perdue, Barbara subit en fait peu à peu un lavage de cerveau. Et choisit finalement de faire assassiner ses parents.

Même si Gordon met fin aux activités de l’Ogre d’une balle en pleine tête, Barbara sera changée à tout jamais. Jason a créé un nouveau monstre, et pour ça, il mérite sa place dans le classement.

Taux de badasserie : 80 %

Potentiel de super-vilain : 10 % pour avoir métamorphosé Barbara Kean en tueuse

#6. Richard Sionis, aka l’Homme masqué

Richard Sionis est le propriétaire d’une entreprise qui porte son nom. Mais derrière cette identité de milliardaire se cache un homme brutal et sans pitié. Il force d’ailleurs ses salariés à s’affronter jusqu’à ce que mort s’ensuive dans des duels où tous les coups sont permis. Il enfile un masque et manie le katana lorsque Gordon se lance à sa poursuite.

Richard est ensuite enfermé à l’asile d’Arkham, et se crée rapidement une réputation du détenu le plus dangereux du bâtiment après Jerome Valeska. Il se prend vite d’affection pour Barbara et tente de rejoindre les Maniax pour s’imposer dans l’hôpital psychiatrique. Ses ambitions sont pour le moment incertaines, mais il pourrait être à l’origine d’une émeute au sein de l’asile.

Dans les comics, Richard Sionis est le père du futur Black Mask, un ennemi récurrent de Batman. Il est souvent de mèche avec le Pingouin, et devient même le chef du crime organisé à Gotham lors d’un arc narratif qui lui est consacré. Son bambin devrait avoir le même âge que Bruce au moment des aventures de la série.

Taux de badasserie : 50 %

Potentiel de super-vilain : 30 % pour sa descendance

#5. Jack Buchinsky, aka l’Électrocuteur

Au premier abord, Jack Buchinsky se présente comme un “simple” voleur de banques plutôt doué. Il enchaîne six casses avant que la GCPD ne s’intéresse à son cas. Les policiers découvrent alors que Jack travaille pour Sal Maroni, et décident de l’enfermer dans l’asile d’Arkham. Grave erreur.

Au cours de son séjour, Jack occupe son temps à faire des expériences à base d’électricité sur les détenus de l’asile. Il prend ainsi possession de l’esprit de plusieurs prisonniers pour déclencher une émeute dans l’enceinte du bâtiment et ainsi s’échapper. Il entame alors une vendetta à l’encontre des personnes qui l’ont trahi avant son emprisonnement, et prend le nom de l’Électrocuteur, selon sa technique d’assassin sous haute tension.

Finalement, Jim Gordon réussit à l’enfermer de nouveau dans l’asile. Mais rien ne dit qu’il ne s’évadera pas une nouvelle fois. Dans l’univers des comics, il existe trois Électrocuteurs. Vu ses qualités de meneur d’hommes, Jack risque donc d’inspirer plusieurs disciples.

Taux de badasserie : 30 %

Potentiel de super-vilain : 40 %

#4. Edward Nygma, aka l’Homme-Mystère

Frêle et anxieux à première vue, Edward Nygma paraît être le parfait médecin légiste en passe de devenir le Dexter du mal à la moindre bavure. L’homme est extrêmement intelligent, et connaît toutes les devinettes sur le bout des doigts. Il semble même romantique et attentionné lorsqu’il multiplie les cadeaux et poèmes à l’attention de Kristen, sa collègue à la GCPD, dont il est éperdument amoureux.

Mais le chemin de l’amour conduit facilement à celui de la haine. Nygma fait d’abord virer son boss en disséminant des cadavres dans son bureau, se prend d’intérêt pour Oswald Cobblepot lorsqu’il le rencontre, puis assassine le petit copain de Kristen dans un accès de folie. C’est à partir de ce moment-là que Nygma va subir une longue descente aux enfers, et devenir petit à petit l’Homme-Mystère.

Nygma devient parano, très critique envers lui-même et flirte avec la démence à la fin de la première saison de Gotham. Son attrait pour la mort et les criminels de la ville vont probablement le mener vers la noirceur qui ronge la métropole.

Taux de badasserie : 10 %

Potentiel de super-vilain : 50 %

#3. Victor Zsasz

Victor Zsasz est un sociopathe et tueur de sang-froid à la solde de Falcone. Il voit d’ailleurs ses meurtres comme une forme d’art, les planifiant méticuleusement et prévoyant toujours un plan B au cas où. Cette minutie et ce cœur vide de toute compassion en font l’un des meurtriers les plus dangereux de Gotham.

Au tout début de la série, Victor a déjà 27 victimes à son compteur. La première fois qu’on le rencontre, il tue une policière sous l’œil impuissant de Gordon. Il applique les directives de Falcone, son patron, sans broncher, puis rejoint les rangs du Pingouin quand le parrain prend sa retraite. Il n’a aucune attache et n’est attiré que par l’appât du gain, ce qui n’en fait pas un vilain aux ambitions démesurées.

Dans les comics, Zsasz cause toutefois de nombreux soucis à Batman. Il s’attaque aux personnes les plus innocentes, comme les enfants, sans aucun remord. Il manie le couteau comme personne et s’entaille le corps pour chaque nouvelle victime. Bref, Gotham est dans de beaux draps avec ce malade mental qui traîne dans les rues.

Taux de badasserie : 80 %

Potentiel de super-vilain : 70 %

#2. Fish Mooney

Dès sa première rencontre avec Jim Gordon, Fish Mooney est en train de battre à mort un de ses hommes qui l’a volée. Intelligente et ambitieuse, cette femme impitoyable est capable des pires atrocités. Elle fait semblant de rentrer dans le rang auprès de Carmine Falcone, son mentor, pour mieux lui planter un couteau dans le dos.

Reine des magouilles, elle tue sur un coup de tête, mais elle confie la plupart du temps ses bases besognes à Butch Gilzean, son bras droit et garde du corps. Elle ne le fait pas par flemmardise, mais plutôt parce qu’elle ne sait jamais jusqu’où sa rage peut aller lorsqu’elle s’emporte. Son plus grand rival est au final Oswald, qu’elle n’aurait jamais dû sous-estimer.

Fish Mooney a été créée exclusivement pour la série, ce qui en fait un des personnages les plus imprévisibles de la mythologie de Gotham.

Taux de badasserie : 100 %

Potentiel de super-vilain : 90 %

#1. Oswald Cobblepot, aka le Pingouin

Oswald Cobblepot est le super-vilain par excellence. Menteur, sadique, violent et calculateur, il ne recule devant rien pour s’emparer de la ville. Sa voix nasillarde, son nez crochu et sa dégaine lui valent le surnom de “Pingouin”. Il est très attaché à sa mère et fera tout pour ne jamais la décevoir. À la manière de Fish Mooney, Oswald ne se contrôle plus lorsqu’il est envahi par la colère, ce qui le pousse à tuer sans réfléchir.

Au fond, c’est un personnage lâche qui se range toujours du côté des plus forts. Il a fait tourner en bourrique les trois plus grands leaders de la pègre de la ville, pour mieux exploiter leurs ressources et leurs réseaux. Il profite de son apparence chétive pour passer inaperçu, et finalement mieux trahir ceux qui daignent lui accorder leur confiance.

Dans les comics, Oswald est l’héritier de la famille rivale des Wayne. Il déteste ainsi Bruce depuis son enfance. Il s’allie souvent avec Double-Face et Black Mask pour manigancer ses coups bas et gérer le trafic des armes à Gotham. Batman l’a souvent stoppé dans ses manœuvres machiavéliques, mais il trouve toujours le moyen de se relever et de se pavaner dans la ville avec son parapluie, dans lequel il cache de multiples gadgets.

Taux de badasserie : 90 %

Potentiel de super-vilain : 100 %

Mentions honorables : Jerome Valeska, Butch Gilzean, Barbara Kean, Tabitha Galavan

L’intégralité de la saison 1 de Gotham est disponible sur Netflix.