Un homme a édifié son propre village et on se croirait dans Westworld

Un homme a édifié son propre village et on se croirait dans Westworld

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Par Amanda Adame

Publié le

Aux États-Unis, en Arizona, un homme solitaire a construit un village miniature qui ressemble étonnement à l’univers de la série Westworld.

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Westworld, la nouvelle série de HBO, se déroule dans un décor de western où tous les rêves et les fantasmes se réalisent. On peut devenir n’importe qui à Westworld. Mais ce monde imaginaire n’est pas si loin de la réalité que ce que l’on croyait.

Aux abords des Coyote Mountains, à l’ouest de Tucson en Arizona, se trouve le village de Cowtown Keeylocko, fondé par Ed Keeylocko.

©️ Facebook/Cowtown Keeylocko

Noir de peau, avec des yeux verts et des cheveux roux, Ed Keeylocko n’a pas eu une vie facile. Né d’une mère afro-américaine et d’un père blanc, il a été abandonné alors qu’il n’était qu’un nourrisson. Élevé par une famille d’accueil, il passe vingt-trois ans dans l’armée et fait les guerres de Corée et du Vietnam.

En 1973, il prend enfin sa retraite et réalise son rêve de toujours : devenir éleveur, comme le héros d’une émission de radio intitulée The Lone Ranger (“L’éleveur solitaire)”.

Il entame des études d’agriculture à l’université d’Arizona, achète seize hectares de terrain et commence à construire Cowtown Keeylocko de ses propres mains.

©️ Facebook/Cowtown Keeylocko
©️ Facebook/Cowtown Keeylocko
©️ Facebook/Cowtown Keeylocko
©️ Facebook/Cowtown Keeylocko

Actuellement, le ranch est composé de cinq bâtiments : sa maison, une banque, un cimetière et un saloon, évidement.

Des touristes et des habitués viennent régulièrement boire un verre au Blue Dog Saloon qui organise parfois des soirées les week-ends. Il est aussi possible de louer le village pour toutes sortes de rassemblements, y compris des mariages. Ed Keeylocko a affirmé à la chaîne YouTube Great Big Story :

“Les gens aiment venir à Cowtown Keeylocko. Il n’y a pas de haine ici, pas de racisme, tout le monde est le bienvenu.”

Traduit de l’anglais par Sophie Janinet