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Les effets spéciaux de la saison 7 de Game of Thrones vont envoyer du lourd

Les effets spéciaux de la saison 7 de Game of Thrones vont envoyer du lourd

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Par Adrien Delage

Publié le

Les dragons continuent de grossir et les défis des chargés des effets spéciaux de la série d’heroic fantasy suivent le mouvement.

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Depuis sa première saison, l’équipe créative de Game of Thrones se démène pour rendre la série la plus spectaculaire possible. Avec l’arrivée des trois dragons de Daenerys et des Marcheurs blancs de l’autre côté du Mur, les membres chargés des effets spéciaux font face à un challenge colossal à chaque nouvelle saison : rendre ces créatures ailées et ces démons du froid crédibles aux yeux des spectateurs. Pire, Drogon, Viserion et Rhaegal ont la fâcheuse habitude de grandir très, très vite.

Le réalisateur Matt Shakman avait récemment reconnu que les dragons feraient la taille d’un avion dans la saison 7. L’histoire écrite par George R.R. Martin et transposée à l’écran par les showrunners D.B. Weiss et David Benioff commence d’ailleurs à réellement s’emballer. Les habitants de Westeros vont devoir livrer une bataille sanglante, d’abord pour leur liberté avec l’arrivée de Daenerys et son armée, puis pour leur survie avec la venue des Marcheurs blancs. En gros, il y aura beaucoup de taff pour les chargés des effets spéciaux en postproduction.

Heureusement, ceux-ci sont fin prêts. À en croire Derek Spears, le responsable des effets visuels, les dragons de Daenerys continueront inlassablement de grandir. “À chaque nouvelle saison, j’ai envie de voir ces choses grandir, explique-t-il à ScreenRant. Ainsi, le spectacle ne cesse de devenir encore et toujours plus grand… Si vous comparez la saison 5 et la saison 6, vous verrez que les dragons ont grandi.”

À gros dragons, gros défis visuels

Derek Spears est à la tête de la boîte d’effets spéciaux Rhythm & Hues, à qui l’ont doit notamment les effets visuels de Black Sails, Marvel’s Daredevil, X-Men: Days of Future Past ou encore The Walking Dead. Ils n’ont donc pas peur des défis même si les créatures ailées de Game of Thrones demandent un travail de longue haleine. En voici quelques explications qui permettront de se faire une idée des efforts fournis par la société :

“De la saison 5 à la saison 6, nous avions pour défi d’augmenter l’échelle et de les rendre plus larges. Leurs mouvements devaient donc s’adapter en conséquence. Ce qui pouvait être pris pour un plus petit dragon en saison 5 avait déjà son propre cycle de vol et sa propre cadence. La façon dont il se tient en vol n’est pas la même qu’en saison 6, où un dragon plus large vole avec une autre cadence, un angle de vol différent et des taux de roulade différents.

Tous ces éléments doivent être pris en compte quand on augmente leur taille. Même la manière dont nous posons [Daenerys] sur leur dos a changé entre les deux saisons. Elle devait se placer et être attachée différemment. C’est le genre de challenges qu’on doit relever à chaque fois.”

Si Derek Spears ne rentre pas trop dans la technicité de la chose, il a au moins le chic pour sous-entendre que la saison 7 de Game of Thrones, pour rappel raccourcie de trois épisodes, sera la plus spectaculaire de toute. Jusqu’à la dernière saison tout du moins, où il faudra probablement se rendre devant un écran géant pour admirer de tout leur long les dragons de la Khaleesi.

En France, la saison 7 de Game of Thrones débutera dès le 17 juillet sur OCS Choc.