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Le générique culte de X-Files décrypté plan par plan

Le générique culte de X-Files décrypté plan par plan

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Par Delphine Rivet

Publié le

Aussi culte que la série elle-même, le générique de X-Files a marqué toute une génération de téléspectateurs par ses quelques notes de synthé et ses images étranges qui aujourd’hui encore cultivent le mystère.

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La genèse

Le générique tient une place essentielle dans l’identité visuelle et sonore d’une série. Quand Chris Carter crée celui de X-Files au début des années, il a déjà une idée bien précise de ce qu’il veut, y compris concernant le légendaire logo qu’il a designé lui-même.
Il confie la production de la fameuse séquence à Bruce Bryant, James Castle et Carol Johnsen, du studio qui porte leurs noms. Castle ayant déjà travaillé sur des documentaires sur les ovnis, il savait à quoi devait ressembler leurs vraies fausses images d’archives et autres photos censées témoigner de la présence d’extra-terrestres.
En parallèle, Chris Carter fait appel au compositeur Mark Snow pour imaginer la musique qui accompagnera ce futur générique. “Je lui avais donné une chanson des Smiths qui s’appelle How soon is now et qui a ce riff de guitare très intéressant. Je croyais qu’il s’en inspirerait, parce que c’est ce que j’aimais tant dans cette chanson. Au lieu de ça, il a pris le passage où Morrissey sifflote à la fin. La musique du générique était née” a-t-il raconté en interview pour l’Académie des Emmy Awards.
A mi-chemin du processus de création, le studio Castle/Bryant/Johnsen reçoit la musique, un thème sans fioriture mais néanmoins mémorable, qui leur permet d’installer l’ambiance et le timing du montage vidéo.
Des plans filmés pour l’occasion, et non pas issus des épisodes, que les fans de X-Files les plus acharnés ont tenté de décrypter depuis toutes ces années. Alors forcément, quand l’occasion s’est présentée pour le magazine US Empire d’interviewer deux des artisans ayant planché des mois durant sur le générique, le monde sériephile retenait son souffle…

Le décryptage

Bryant et Johnsen ne sont pas avares d’explications sur leurs secrets de tournage. Mais concernant les questions qui taraudaient les fans, les réponses ne sont pas celles qu’ils espéraient. La symbolique derrière l’image de la main avec le point rouge ? “On cherchait juste un arrière-plan sympa”. La fin d’un mythe !

La soucoupe volante

Les mystérieuses inscriptions

De l’électricité dans l’air

On aurait bien sûr aimé que cette machine infernale soit un artefact alien utilisé durant l’une de ces expériences traumatisantes, rapportées par des témoins après leur enlèvement. Mais comme le confirme Bruce Bryant, ce dispositif existe bel et bien sur Terre puisqu’il s’agit du générateur de Van de Graaff, un appareil qui produit des décharges électrostatiques.

Une certaine idée de la terreur

Cette image est une idée de Chris Carter qui voulait absolument intégrer un visage comme distordu de terreur. Pour le casting, le studio n’est pas allé chercher très loin puisque ce monsieur est un employé d’une société de post-production qui partage leur immeuble.

Sphères non-identifiées

Un fantôme au bureau

La main et le néant

Le canyon