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Vidéo : la lettre touchante de Carl à son père dans The Walking Dead

Vidéo : la lettre touchante de Carl à son père dans The Walking Dead

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Par Adrien Delage

Publié le

AMC a dévoilé en avance le contenu de la lettre de Carl adressée à Rick. Attention, spoilers.

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Que ce fut une longue bataille pour l’endeuillée Michonne de persuader Rick d’avoir le courage de lire les derniers mots de son fils. Se sachant condamné, Carl avait rédigé plusieurs lettres à l’attention des personnes qu’il appréciait. Enid, Carol mais aussi Negan ont tous eu droit à une missive d’adieux, dont le contenu appelait à l’apaisement concernant le conflit entre la coalition et les Sauveurs. Si ses dernières paroles ne semblent pas avoir été réellement entendues, l’ultime lettre adressée à Rick pourrait bien changer la donne.

Par surprise, AMC a dévoilé le contenu du message avant l’heure, puisqu’il sera révélé dans le prochain épisode appelé “Worth”. On découvre alors que Carl a légué une lettre particulièrement nostalgique et touchante à son père, où il lui demande clairement de faire preuve de compassion envers Negan afin de faire cesser ce cycle de massacres commencé à Alexandria. Au vu de la sauvagerie dont Rick a fait preuve dans “Still Gotta Mean Something”, ces quelques mots plein de sagesse écrits par Carl devraient réinsuffler une forme d’humanité au leader de la coalition.

En voici le contenu traduit en français par nos soins, que les plus patients retrouveront en intégralité dans l’épisode 15 de la saison 8.

“Je me rappelle mon huitième anniversaire, avec ce gâteau géant et tante Evy qui s’était pointée sans s’être annoncée, à la surprise générale. Je me souviens de maman et du vieux type. Je me souviens de l’école, du cinéma, de la pizza du vendredi soir, des dessins animés, de grand-mère, de grand-père, de l’église, des barbecues en été et de la piscine pour enfant que tu m’avais achetée. On aurait pu s’en servir à la prison.

Tu m’as parlé de nos promenades quand j’avais 3 ans. Tu me prenais la main et on se baladait dans tout le quartier, jusqu’à la ferme des Ross. Je ne pensais pas me souvenir d’eux, mais c’est le cas. Parce que je vois le soleil, le maïs et cette vache qui marchait jusqu’à la clôture et me regardait dans les yeux. Tu m’as raconté tous ces moments, et surtout ce que je ressentais. En te tenant la main, je me sentais heureux et spécial. J’étais en sécurité.

Je pensais que grandir rimait avec famille et boulot, devenir un adulte. Mais non… Grandir signifie prendre soin de ceux que tu aimes et de toi-même. Autant que tu le peux, car tout peut arriver. Et des choses sont arrivées. Tu t’es fait tirer dessus avant que le pire ne survienne. J’avais l’impression que rien n’allait plus parce que tu t’étais fait tirer dessus. Je veux que tu te sentes en sécurité, papa. Comme quand tu me tenais la main. Que tu ressentes ça au moins 5 minutes. Je donnerais tout ce que j’ai pour que tu le ressentes.

Je voulais tuer Negan. J’aurais aimé le faire, comme ça, ça aurait été réglé. Je ne pense pas que ça l’est aujourd’hui. Tu es retourné là-bas, mais je ne pense pas qu’ils vont se rendre. Je pense qu’ils ne se rendront pas.

Il y a des travailleurs là-bas, papa. Ce sont juste des gens normaux. Des vieux, des jeunes, des familles. Tu ne veux pas qu’ils meurent, papa. On est à deux doigts de tout recommencer et on a des amis désormais. C’est ce monde plus grand dont parlait Jésus. Le Royaume, la Colline… Il doit y avoir d’autres communautés. D’autres gens ailleurs. Il y a un espoir pour que tout change et continue à changer. Que tout le monde offre à chacun l’opportunité d’avoir une vie. Une vraie vie.

S’ils ne mettent pas un terme au conflit, tu devras t’en charger. Tu dois leur offrir une porte de sortie. Tu dois faire la paix avec Negan. Avancer d’une manière ou d’une autre. Nous n’avons pas à oublier ce qu’il s’est passé, mais tu peux t’assurer que ça ne se reproduise plus jamais. Que personne n’ait à vivre de cette manière. Que toute vie a une valeur.

Recommence à zéro. Montre-leur à tous qu’ils peuvent être en sécurité sans avoir besoin de tuer. C’est possible. Qu’on peut revenir à l’époque des anniversaires, de l’école, des boulots et même des pizzas du vendredi soir. Et un père et un enfant de 3 ans qui se promènent main dans la main. Fais revenir tout ça, papa. Et va te promener avec Judith. Elle s’en souviendra.

Je t’aime, Carl.”