Pour Peter Dinklage, la fin de Game of Thrones arrive à point nommé

Pour Peter Dinklage, la fin de Game of Thrones arrive à point nommé

Image :

© HBO

photo de profil

Par Adrien Delage

Publié le

Tyrion a parlé, et il n’avait même pas une goutte d’alcool dans le sang.

À voir aussi sur Konbini

En plein tournage, la huitième et dernière saison de Game of Thrones ne sortira pas avant 2019. Après huit années passées dans la peau de leur personnage, les acteurs pourront enfin faire leurs adieux à la série et ses nombreux fans. S’ils sont tristes à l’idée de quitter cette famille de substitution, Kit Harington est soulagé de ne plus être sous le feu des projecteurs tandis que Maisie Williams pourra en profiter pour faire autre chose dans sa jeune carrière. En clair, c’était le bon moment pour conclure le show et ce n’est pas Peter Dinklage qui contredira ses camarades.

L’interprète de Tyrion Lannister est particulièrement mélancolique à l’idée de terminer Game of Thrones, même si son rôle semble l’épuiser : “C’est la dernière saison et elle est longue, très longue, raconte l’acteur à Variety. Nous prenons notre temps avec celle-ci. C’est une sensation douce-amère. C’est l’heure de tout chambouler, la partie triste de notre boulot, où on devient amis avec des gens pour de courtes périodes avant de les quitter. Ça me brise toujours le cœur, surtout quand vous avez passé plus de deux mois avec eux.”

Par la suite, on découvre que Peter Dinklage craignait la pression des fans sur HBO et les showrunners D.B. Weiss et David Benioff, qui les obligerait à étirer l’histoire de la série jusqu’à écœurement et scénarios insipides : “Malgré tout, c’est l’heure d’en terminer. Au niveau de l’intrigue, pas seulement pour nos vies. S’ils étaient allés plus loin… Je pense que c’est le moment parfait pour conclure. Parfois, les séries durent un peu trop longtemps et n’évitent pas le ‘jump the shark'”.

Cette expression anglophone employée par l’acteur définit le moment où les scénaristes de séries qui s’essoufflent ajoutent un nouvel élément d’intrigue tarabiscoté afin de maintenir l’intérêt du spectateur. Si l’origine du mot vient de Happy Days, des shows comme Prison Break et Dexter sont devenus spécialistes en la matière. Si Game of Thrones a ses défauts, comme sa fâcheuse habitude d’invoquer le deus ex machina pour sauver Jon Snow et téléporter ses personnages, elle n’a pas encore “sauté le requin” même s’il faudra attendre 2019 pour en être sûr.