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La saison 2 de Stranger Things est (presque) à la hauteur de nos attentes

La saison 2 de Stranger Things est (presque) à la hauteur de nos attentes

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© Netflix

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Par Delphine Rivet

Publié le

No pain, no gain

Visuellement, elle a tout bon et maintient un souci du détail assez affolant. Scénaristiquement, le frisson est là, l’émotion aussi. Stranger Things est un distributeur de friandises : on enclenche l’épisode, et la satisfaction est immédiate. Même si l’on passe les quatre premiers épisodes à se demander quand il va enfin se passer quelque chose… On peut choisir de se laisser embarquer dans cette aventure, d’avoir peur pour ces gamins, de rire avec eux et de les voir faire preuve d’un courage sans limite pour se protéger les uns les autres. C’est si tentant…
Pour autant, on peut aussi avoir une lecture plus distanciée du phénomène hallucinant qu’est devenue Stranger Things en seulement deux saisons. Car objectivement, et malgré toute l’affection qu’on lui porte, elle prend peu de risques. Sa pire offense n’est pas d’avoir régurgité toute la culture pop des 80’s… Non, sa pire offense, c’est de nous resservir peu ou prou les mêmes intrigues et dynamiques qu’en saison 1. Elle est un peu jeune pour en être déjà à se répéter. No pain, no gain les gars !
Stranger Things a trouvé la recette du succès, et n’a visiblement pas l’intention d’en dévier d’un iota. Sa saison 2 tend à reproduire le schéma, désormais familier de la saison 1 : Will est la victime toute désignée, les créatures s’échappent du labo, un “super-monstre” menace la ville, Nancy est tiraillée entre deux garçons, Mike est toujours le BFF, Dustin le plus attendrissant, Lucas ne sert toujours à rien, Hopper est bourru mais bienveillant, et Eleven passe toute la saison isolée de ses amis et arrive à point nommé pour sauver tout le monde à la fin. Soyons clair : c’est bougrement efficace et divertissant. Mais c’est aussi un poil décevant. Pour peu que l’on ait repéré l’astuce, l’illusion perd de sa superbe.

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