Vidéo : les comparaisons, plan par plan, entre la série et le film des Orphelins Baudelaire

Vidéo : les comparaisons, plan par plan, entre la série et le film des Orphelins Baudelaire

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Par Adrien Delage

Publié le

C’est très pertinent, mais vous feriez mieux de quitter cet article immédiatement et de fermer votre écran.

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Treize années séparent la sortie du film des Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire de la série. Comme les deux œuvres se basent sur les romans de Daniel Handler, aka Lemony Snicket, on trouve d’innombrables points communs entre les deux. Pour les comparer visuellement, le youtubeur Matt Skuta a réalisé une compilation en douze minutes via écran divisé de chaque production.

Si les similarités sont flagrantes, les différences le sont aussi. Au niveau du scénario, les divergences sont minimes. On retrouve dans le film et dans la série des scènes iconiques comme l’arrivée de Mr. Poe sur la plage, la visite du sinistre manoir du comte Olaf (et sa montagne de vaisselle répugnante) ou encore le travelling sur le marché du lac Chaudelarmes. En revanche, si les deux univers symboliseraient à merveille la rencontre entre Wes Anderson et Tim Burton, ils ont chacun leur propre atmosphère.

Couleurs vives et diversité

Le film de Brad Silberling propose des couleurs plus vives, il est parsemé d’un léger filtre gris qui transporte les Baudelaire dans un univers moins morose que la série de Netflix. De plus, le narrateur est bien plus discret que celui incarné par Patrick Warburton dans le show. D’ailleurs, il ne s’agit que d’une ombre, la plupart du temps, dans le long-métrage. Enfin, en accord avec son temps, la série apporte une certaine diversité au niveau des acteurs, puisque Mr. Poe est interprété par un acteur noir en la personne de K. Todd Freeman.

Au niveau des enfants, les ressemblances sont effarantes (n’est-ce pas Klaus ?). C’en est même saisissant pour le personnage de Violette, puisque Malina Weissman et Emily Browning se ressemblent comme deux gouttes d’eau avec une frange.

Quant au comte Olaf, qui arbore un costume de Jack Skellington sous les traits de Jim Carrey, difficile de vraiment trancher tant les deux acteurs donnent de leur personne. À vous de voir si vous préférez la gestuelle comique de Neil Patrick Harris aux grimaces tordantes de Jim Carrey.