Vidéo : le robot chien de Metalhead dans Black Mirror existe déjà IRL

Vidéo : le robot chien de Metalhead dans Black Mirror existe déjà IRL

photo de profil

Par Marion Olité

Publié le

Et c’est complètement flippant.

À voir aussi sur Konbini

La saison 4 de Black Mirror contenait son lot de nouveautés high-tech aussi fascinantes qu’effrayantes. Au milieu de la fonction “contrôle parental extrême” et de l’appli de dating qui donne aux amoureux une date d’expiration, on a eu droit à un épisode quasi muet, “Metalhead”, qui mettait en scène un groupe de survivants humains dans un monde post-apocalyptique, façon The Walking Dead. Sauf que ce ne sont pas des zombies qui ont causé l’extinction de l’humanité mais des robots. Parmi eux, une femme tentait de survivre à un “robot chien” tueur particulièrement tenace. On comprenait à la fin de l’épisode que le camp des humains avait peu de chances de s’en sortir face à la masse de ces robots psychopathes, programmés pour tuer et eux-mêmes très difficiles à flinguer pour de bon.

Et comme souvent dans Black Mirror, la réalité n’est jamais très loin de la fiction. La firme Boston Dynamics a en effet développé SpotMini, un prototype de robot à quatre pattes, proche dans son look de celui imaginé par Charlie Brooker et ses équipes. Elle vient de mettre en ligne une vidéo destinée à tester sa robustesse. Et elle est plutôt concluante : on y voit un homme tenter de stopper le robot avec un bâton de hockey. L’intelligence artificielle est repoussée, puis se remet en quête de sa mission première : ouvrir la porte. Ce qu’elle finit par faire.

Alors évidemment, avant de se retrouver dans Terminator et autres dystopies d’anticipation flippantes, il y a du chemin : les robots sont designés par les firmes pour aider l’humanité, pas pour provoquer son extinction. D’autant qu’en termes d’autonomie, on en est aux balbutiements : ce test montre que le robot, malgré un élément perturbateur, peut ajuster son comportement pour atteindre son but. Ce qui est impressionnant, mais on est loin du contrôle de l’humanité par les robots. Et on ne va pas s’en plaindre. Qui a envie de se retrouver dans le monde de Metalhead ? Pas nous.