Teaser : Netflix s’attaque aux liaisons dangereuses entre CIA et LSD dans les années 50

Teaser : Netflix s’attaque aux liaisons dangereuses entre CIA et LSD dans les années 50

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Par Florian Ques

Publié le

Une nouvelle fiction hybride à ne pas manquer.

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Après nous avoir régalé avec ses docu-séries troublants Making a Murderer et The Keepers, Netflix s’aventure en terres inconnues pour la toute aussi audacieuse Wormwood. Avec une réalisation qui nous évoque la patte de David Fincher, la prochaine production du géant américain se présente comme un docu-fiction, alternant faits réels et passages scénarisés. Quoi qu’il en soit, qu’il y ait un script élaboré derrière ou non, ce show nous fait diablement envie.
Ancrée dans les États-Unis des années 1950, Wormwood entreprendra de nous dévoiler la vérité derrière le projet MK-ULTRA. Pendant près d’une décennie, la CIA a effectué des tests pas vraiment légaux sur des centaines de citoyens américains, voulant attester des effets du LSD sur les êtres humains. Le docu-fiction de Netflix se focalisera notamment sur la mort tragique de Frank Rudolph Olson, un employé de la CIA ayant sauté du balcon de sa chambre d’hôtel, alors qu’il était sous l’influence du LSD à son insu.
Derrière cette production ambitieuse se cache le documentariste Errol Morris, débarqué sur le devant de la scène en 2003 pour son œuvre récompensée The Fog of War: Eleven Lessons from the Life of Robert S. McNamara (traduit Brumes de guerre par chez nous). Dans une interview au Hollywood Reporter, le réalisateur de Wormwood décrit son projet comme “une histoire de famille personnelle, mais aussi, d’une certaine façon, une histoire sur le déclin de l’Amérique après la seconde guerre mondiale”. Prometteur, vous avez dit ?
Les six épisodes de Wormwood seront disponibles en intégralité sur Netflix dès le 15 décembre.