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Netflix dévoile le trailer de Grand Army, un drama à fleur de peau sur l’adolescence

Netflix dévoile le trailer de Grand Army, un drama à fleur de peau sur l’adolescence

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© Netflix

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Par Delphine Rivet

Publié le

La série pose un regard brut et sans concession sur les ados d'un lycée public de Brooklyn.

Netflix vient de mettre en ligne le premier trailer de son nouveau teen drama et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce dernier dénote avec les autres productions du genre de la plateforme. Grand Army, c’est la promesse d’une série qui aborde l’adolescence avec réalisme, sans fard et dans toute la diversité de ses expériences. L’histoire suit cinq élèves de la classe populaire, scolarisé·e·s dans le plus grand lycée public de Brooklyn, à New York.

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C’est le premier projet télévisé de la showrunneuse Katie Cappiello, autrice et prof de théâtre, qui décrit Grand Army comme “le projet de toute une vie”, après avoir passé des années à côtoyer des élèves. Celle-ci fait déjà l’objet d’accusations par une ancienne employée qui a été scénariste sur la série avant de démissionner, comme deux autres collègues, tou·te·s racisé·e·s.

Dans une série de tweets, Ming Pfeiffer, dénonce “l’exploitation raciste et les maltraitances” subies par elle et ses deux camarades. Elle raconte que la créatrice et showrunneuse de la série, qu’elle ne cite pas nommément, aurait appelé le service des relations humaines de Netflix, parce que la coupe de cheveux d’un·e scénariste noir·e (son genre n’est pas précisé), qui revenait de chez le coiffeur, la “mettait mal à l’aise”.

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“La showrunneuse refusait d’écouter les trois scénaristes racisé·e·s, dont je fais partie, y compris le/la scénariste noir·e qui demandait sans cesse qu’elle abandonne son intrigue de ‘poverty porn’. Lorsqu’on a tenté de changer l’histoire, nous avons été maltraité·e·s psychologiquement et avons démissionné.”

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Le poverty porn est une forme d’exploitation de la pauvreté, comme le fait le slavery porn avec l’esclavage, à des fins de divertissement. Le problème de ce trope réside dans le fait qu’il se sert bien souvent des populations racisées, à travers le regard et à destination des personnes blanches, renforçant, de fait, leur position de privilège. Ni Netflix ni la principale intéressée, Katie Cappiello, n’ont pour l’instant répondu à la polémique.

La première saison de Grand Army sortira le 16 octobre sur Netflix.