L’icône de l’horreur Carrie va avoir droit à son reboot en série limitée

L’icône de l’horreur Carrie va avoir droit à son reboot en série limitée

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©Redbank Films/MGM

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Par Marion Olité

Publié le

C'est FX qui s'y colle.

Ce n’est pas la première ni la dernière fois qu’un film culte se voit repensé pour le petit écran. Dans le cas présent, il est en plus basé sur un roman culte écrit par celui qu’on ne présente plus, le maître du suspense Stephen King. Sachant que les classiques du 7e Art ne donnent pas des séries inoubliables, cette idée de rebooter Carrie semble doublement maudite. En effet, les vrais savent que les histoires géniales du King ont rarement été bien adaptées en série. Même si les studios continuent de tenter inlassablement de briser la malédiction : en témoigne The Outsider, sur HBO en 2020

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Cela étant dit, on laissera le bénéfice du doute à ce projet de mini-série sachant qu’il a atterri chez FX. La chaîne câblée nous a livré il y a quelques temps une somptueuse saison de Fargo (l’exception qui confirme la règle des films adaptés en séries, souvent médiocres, donc). Pour le moment, Collider, qui a sorti l’info de ce reboot, n’en sait pas davantage sur les créateur·ice·s et producteur·ice·s associé·e·s au projet, lequel en est encore au début de son processus de développement. Le média précise seulement : 

“Des sources indiquent que cette fois-ci, l’adolescente télékinétique Carrie White sera probablement jouée par une interprète trans ou une actrice de couleur plutôt que par une femme blanche cisgenre, comme dans les adaptations précédentes.” 

FX et MGM, en charge de cette production, ont décliné tout commentaire pour le moment. Rappelons que le personnage de Carrie est devenu une icône du genre horrifique lors de la publication du livre de Stephen King en 1974, mais surtout avec l’adaptation ciné de Brian De Palma, sortie en 1976. Sissy Spacek tenait le rôle-titre de l’adolescente victime de harcèlement qui va prendre une revanche sanglante sur ses cruels camarades, se découvrant un pouvoir de télékinésie le jour de ses premières menstruations. Et bien sûr l’histoire se déroule dans le Maine, comme tout bon roman horrifique signé Stephen King. 

Il n’est pas étonnant de voir ressurgir un intérêt particulier pour Carrie en cette époque de nouvelle vague féministe. On parle là de l’histoire d’une jeune femme harcelée à l’école et sous la coupe d’une mère abusive. Sans parler du rite de la menstruation, qui tient une grande place dans l’histoire, et reste un des derniers tabous que les femmes s’évertuent à faire tomber, notamment à travers l’art. Carrie est résolument moderne, ou intemporelle.