On a classé (objectivement) les 10 meilleurs Chair de poule

On a classé (objectivement) les 10 meilleurs Chair de poule

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@Éditions Bayard

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Par Sophie Laroche

Publié le

C’est l’heure du moment nostalgie.

Avant que je ne découvre la saga Harry Potter, mon rapport à la littérature jeunesse se résumait à la lecture de Chair de poule, la série de livres horrifiques signée R. L. Stine. Comme beaucoup, j’étais fascinée par les couvertures, aussi stylées que sinistres, qui me faisaient presque autant frissonner que les histoires qu’elles dissimulaient. Alors que Halloween approche à grands pas, je vous propose de revisiter ces récits de monstres et d’ados en détresse qui ont accompagné notre enfance avec un classement des dix livres les plus effrayants de la série.

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#10. L’attaque des spectres

© Éditions Bayard

Avec son vilain cadavre en décomposition façon Les Contes de la crypte qui sort de sa tombe, la couverture du livre L’attaque des spectres me terrifiait. Côté récit, tous les éléments étaient réunis pour nous plonger dans une ambiance macabre à souhait, à savoir un cimetière qui surplombe la ville et une histoire d’esprits torturés qu’il ne faut en aucun cas réveiller. Un peu classique, me direz-vous, ça reste néanmoins très efficace.

#9. Des appels monstrueux

© Éditions Bayard

Si vous faites partie de la Gen Z ou des jeunes Millennials, il y a de fortes chances que la perspective d’un appel téléphonique vous terrifie. Qu’il s’agisse d’un membre de votre famille ou d’un inconnu, vous vivez très mal cette intrusion auditive, et je vous comprends. Alors imaginez recevoir un coup de téléphone d’une créature obscure. C’est ce que vit Sandra, la protagoniste du livre, après qu’un de ses camarades a publié une annonce dans le journal local invitant les monstres à l’appeler après minuit. Bien avant le mode avion, elle est condamnée à faire la discussion à ses stalkers reptiliens.

#8. Le loup-garou des marécages

© Éditions Bayard

Le loup-garou des marécages n’est pas le seul Chair de poule à mettre en scène un loup-garou, mais c’est sûrement le meilleur. Ici, on suit le quotidien d’une famille venue s’installer en Floride. Loin des plages paradisiaques, elle découvre des cadavres d’animaux éventrés dans les marais. Le suspect n’est pas un alligator mais un lycanthrope qui traîne dans les parages. La pression se fait sentir, tout comme le poids des soupçons, à mesure que la recherche du coupable se précise. Cependant, les apparences sont trompeuses, et le suspense est maintenu jusqu’à la fin.

#7. Dangereuses photos

© Éditions Bayard

Avec ses Chair de poule, R. L. Stine décrit aussi l’ennui caractéristique de l’adolescence. Ces longues heures de cours et ces après-midi à traîner durant lesquelles tout pouvait arriver. C’est pendant l’un de ces moments où il n’a rien d’autre à faire que le protagoniste de Dangereuses photos, accompagnés de ses amis, décide de s’introduire dans la maison d’un vieillard. Il y dérobe un appareil photo qui n’a rien d’ordinaire, puisqu’il capture le destin funeste de ses sujets, à la manière de prémonitions glaçantes. Une histoire qui donne tout son sens à l’expression “Karma is a bitch”.

#6. Le masque hanté

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Mêlant peurs irrationnelles et angoisses adolescentes, l’histoire commence, comme souvent, par une affaire de harcèlement… Alors qu’on force Carly Beth à manger un sandwich aux vers, cette dernière décide de se venger. En voulant trouver un déguisement de Halloween bien flippant, elle déniche un masque hideux, vendu par une personne étrange. Il s’avère que l’objet est possédé par une entité qui transforme petit à petit Carly en monstre. Car, voilà, à force de chercher la vengeance, l’ado finit par y laisser son identité.

#5. Sous-sol interdit

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Dans le genre horrifique, il est souvent difficile pour les jeunes protagonistes de trouver des alliés parmi les adultes, qui restent imperméables aux histoires de monstres. Ici, R. L. Stine pousse le bouchon du parent défaillant encore plus loin en le transformant en monstre. Alors que la mère est absente, les enfants restent seuls avec leur père scientifique chelou qui leur interdit l’accès au sous-sol, censé abriter son matériel de recherche. Mauvaise stratégie, puisque cela suscite la curiosité des ados, qui y trouvent autre chose que des magazines pour adultes.

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#2. Le parc de l’horreur

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Comme nous l’ont prouvé les films Us ou Massacres dans le train fantôme, les parcs d’attractions possèdent un fort potentiel horrifique, qu’exploite parfaitement R. L. Stine. Ici, on suit une famille qui pense avoir fait l’affaire du siècle en se rendant dans un parc d’attractions vide et discount, au sein duquel les employés sont “déguisés” en monstres. Dans ce récit écrit à la façon d’un roller coaster, la famille enchaîne les attractions terrifiantes pour notre plus grand bonheur.

#1. La nuit des pantins

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La poupée tueuse (ainsi que le clown) est l’un des personnages les plus effrayants du genre horrifique, surtout quand on est petit. Pour preuve, Chucky et Annabelle ont traumatisé pas mal de gens, qui ne regardent plus leurs jouets de la même façon depuis. Alors, quand R. L. Stine décide d’écrire sur une poupée de ventriloque, qui n’a définitivement pas la même aura que celle de Jeff Panacloc, ça fait flipper. Habitée par une entité maléfique qui terrorise sa propriétaire, elle sème le chaos dans sa vie et remplit son rôle de pire créature de la série.