American Horror Story, saison quatre : un retour foudroyant

American Horror Story, saison quatre : un retour foudroyant

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Par Louis Lepron

Publié le

Des freak qui inspirent

Si l’on connaissait la série pour sa propension à figurer l’horreur totale, le freak show vient ici rendre hommage, dans toute sa splendeur et sa décadence, à ceux qui ne rentrent pas dans la normalité.
Il n’en fallait pas plus pour les créateurs de mélanger avec doigté horreur et sentiments, appelant autant le Zodiac de David Fincher (la déjà fameuse scène du clown qui s’en prend à un couple pique-niquant) que les notes parfaites de David Bowie de “Life on Mars ?” chantées par une Jessica Lange illuminée par ses “monstres”. Comme si Glee s’était transformé le temps d’Halloween.
Le premier épisode nous happe dans un monde dont l’intérêt même est d’être étrange. On est en symbiose avec les pensées de la femme à deux têtes :

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Je savais que j’allais entrer en enfer. Mais telle l’inamovible gravité terrestre, il n’y avait rien que je puisse.


Et si les créateurs d’American Horror Story avaient enfin réussi leur pari d’insérer avec brio les fantômes, psychopathes, timbrés, marginaux, possédés, rêveurs et handicapés sur le petit écran ? Près de dix ans après la géniale série HBO La Caravane de l’étrange (2003-2005), on est à deux doigts (palmés) de le croire. Ah oui, dernière chose : on vous conseille de poser votre valise. American Horror Story vient tout juste d’être renouvelé pour une cinquième saison.