Jessica Szohr, aka Vanessa dans Gossip Girl, réagit aux accusations pesant sur Ed Westwick

Jessica Szohr, aka Vanessa dans Gossip Girl, réagit aux accusations pesant sur Ed Westwick

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Par Delphine Rivet

Publié le

“Je connais Ed depuis des années et je sais à quel point il est adorable, et je ne crois pas qu’il serait capable de mettre qui que ce soit dans cette position. C’est difficile, parce que vous ne voulez pas que quelqu’un de votre entourage traverse cela, ou inflige cela à quelqu’un d’autre… ou le fait de bien connaître cette personne, de penser qu’elle ne ferait jamais ça, et vous ne voulez pas… pour les filles qui se manifestent… c’est du genre… est-ce qu’elles ne manipulent pas la vérité ?”

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La première femme à avoir accusé Ed Westwick est l’actrice Kristina Cohen, qui a partagé son récit glaçant sur les réseaux sociaux. Quelques jours plus tard, une deuxième, Aurélie Wynn, décrivait un calvaire assez similaire. Enfin, il y a une semaine, une troisième femme, Rachel Eck, raconte comment elle aurait échappé de justesse au même sort, dénotant dans le comportement présumé de son agresseur un degré de préméditation à la limite du modus operandi.
En dépit de ces témoignages troublants, Jessica Szohr, elle, a choisi de ne pas croire la parole de potentielles victimes, mais de s’aligner du côté de celui qu’elles accusent, sur la simple foi de l’amitié et l’amour qui les unissaient autrefois. Suite aux soupçons qui pèsent sur lui, et l’annulation, en conséquence, de ses séries Ordeal by Innocence et White Gold, elle a décidé de recontacter ce dernier :

“Il traverse une période difficile. Il est accusé d’une chose qu’il clame publiquement ne pas avoir faite. Donc, vous savez, c’est dur pour lui. Sa série a été annulée.”

Toujours aussi confuse, elle tente de discréditer la parole des victimes présumées, des femmes qui, depuis l’affaire Weinstein, prennent le risque de dénoncer leurs agresseurs et harceleurs :

“Je suis heureuse qu’on prête attention aux femmes qui traversent ce genre de choses. Mais je crois aussi que c’est un sujet follement délicat, parce qu’il y a certaines personnes qui lancent des accusations qui se révèlent être fausses. Donc bon, c’est du genre, pourquoi les gens inventent des trucs, parce que ça fait de l’ombre à toutes ces filles qui osent parler. Et aussi, c’est super dur de revenir en arrière et de trouver des preuves quand ça s’est passé il y a si longtemps.
Bien sûr, je n’étais présente pour aucune de ces situations, d’un côté comme de l’autre, donc je ne peux pas dire que ça ne s’est pas produit. Mais je le connais depuis des années, et je trouve ça choquant. Et j’espère que ce n’est pas vrai, mais je me sens mal, aussi, pour quiconque ait pu traverser cette situation, pour les femmes qui ont dû faire face ça, pour celles qui disent la vérité.”

Elle dégaine ici l’argument de beaucoup de défenseurs d’agresseurs et de harceleurs sexuels selon lequel, dans le lot, certaines accusations seraient fausses et causeraient beaucoup de dégâts. Pour rappel, c’est le cas pour seulement 2 à 8 % des viols déclarés, une proportion infime rapportée à toutes les victimes qui ne vont pas jusqu’au dépôt de plainte.