Vidéo : Dans le générique de Westworld, le futur redonne vie au passé

Vidéo : Dans le générique de Westworld, le futur redonne vie au passé

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Par Delphine Rivet

Publié le

Lancée ce dimanche sur HBO, la série SF Westworld a beaucoup fait parler d’elle pour ses qualités visuelles, ses thématiques passionnantes et son casting trois étoiles. Son générique est à lui seul une petite merveille.

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Pari réussi pour le pilote de Westworld diffusé ce dimanche sur HBO, que les sériephiles français ont pu découvrir sur OCS lundi soir et qui a rassemblé 3,3 millions d’abonnés sur la chaîne câblée américaine. Si on a eu vite fait de baptiser Westworld “le nouveau Game of Thrones“, ce n’est pas tant parce que les deux séries se ressemblent mais plutôt parce qu’elles manifestent les mêmes ambitions de grandeur. Elles ont un autre point commun : le générique.

Car en plus de toutes ses qualités — dont nous vous parlions dans la critique des quatre premiers épisodes —, Westworld n’aurait pas été tout à fait complète sans un générique à sa mesure. Pour le créer, la HBO a collaboré avec un studio qu’elle connaît bien : Elastic. C’est également à lui que la chaîne câblée avait fait appel pour imaginer l’inoubliable séquence d’ouverture de Game of Thrones. Son directeur artistique, Patrick Clair — également réalisateur et motion designer — est connu pour avoir supervisé les génériques de Daredevil, The Man in the High Castle ou encore True Detective.

Un piano mécanique qui traverse les époques

Pour la musique, parce qu’on ne change pas une équipe qui gagne — et il en a gagné, des récompenses ! —, c’est Ramin Djawadi, compositeur du cultissime générique de Game of Thrones, qui s’est attelé à écrire la musique de cette séquence. Le piano mécanique, que l’on voit à plusieurs reprises dans ce générique, est d’ailleurs un élément de décor autant qu’un habillage sonore dans la série. Mais plus encore, c’est un objet cher au Dr. Robert Ford (Anthony Hopkins), le fondateur du parc Westworld.

Dans le futur ou dans le passé, il joue invariablement ses ritournelles. L’instrument est un compagnon pour le vieil homme tout en étant une constante que l’on retrouve dans le monde artificiel du Western comme celui, bien plus froid, des coulisses du parc d’attractions. Patrick Clair et Elastic l’ont donc recréé avec des images de synthèse, et Ramin Djawadi le fait vivre dans cette très belle composition.